Guerre en Ukraine : La plupart des Européens font bloc derrière Zelensky après son altercation avec Trump
«Le monde libre a besoin d’un nouveau leader », a lancé la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas, alors que les dirigeants européens ont massivement affiché leur soutien à l’Ukraine après l’altercation entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky à la Maison-Blanche.
Alors que Moscou s’est félicité de cet épisode, les capitales occidentales ont multiplié les déclarations de solidarité avec Kiev, dénonçant unanimement l’agression russe et réaffirmant leur engagement pour la sécurité de l’Europe.
L’Europe aux côtés de Kiev
L’Union européenne a réaffirmé son soutien à l’Ukraine en envoyant un message fort à Volodymyr Zelensky : « Vous ne serez jamais seul », ont écrit Ursula von der Leyen et Antonio Costa, soulignant que Bruxelles poursuivrait son travail pour « une paix juste et durable ». Emmanuel Macron, de son côté, a dénoncé un « agresseur » en la personne de Vladimir Poutine et s’est dit prêt à « ouvrir la discussion » sur la dissuasion nucléaire européenne avec le futur chancelier allemand Friedrich Merz.
Au Royaume-Uni, le Premier ministre Keir Starmer a exprimé son « soutien indéfectible » à l’Ukraine, avant d’annoncer la tenue d’un sommet international à Londres pour « faire avancer » les actions en faveur de la sécurité de Kiev.
Une mobilisation sans faille des grandes capitales
Le futur chancelier allemand Friedrich Merz a insisté sur l’importance de « ne jamais confondre l’agresseur et la victime », tandis que le chancelier sortant Olaf Scholz a rappelé que « l’Ukraine peut compter sur l’Allemagne et sur l’Europe ». L’Italie, par la voix de Giorgia Meloni, a réclamé la convocation « sans délai » d’un sommet entre l’Europe, les Etats-Unis et leurs alliés pour discuter de la stratégie à adopter face aux « grands défis d’aujourd’hui », au premier rang desquels la guerre en Ukraine.
D’autres dirigeants européens ont envoyé des messages de soutien sans équivoque. « Chers amis ukrainiens, vous n’êtes pas seuls », a écrit le Premier ministre polonais Donald Tusk. « L’Espagne est avec toi », a déclaré Pedro Sanchez, qui a annoncé un nouveau plan d’aide militaire d’un milliard d’euros. Le Premier ministre néerlandais Dick Schoof a, lui, martelé que « le soutien des Pays-Bas à l’Ukraine reste intact », tandis que le Danemark et la Suède ont réaffirmé leur engagement.
Viktor Orbán, la voix dissonante
Alors que la quasi-totalité des dirigeants occidentaux se rangeait derrière Volodymyr Zelensky, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a, lui, pris le contre-pied en saluant Donald Trump pour avoir « défendu courageusement la paix ». « Les hommes forts font la paix, les hommes faibles font la guerre », a-t-il ajouté, remerciant l’ancien président américain pour sa posture face au dirigeant ukrainien.
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Face à cette nouvelle secousse politique, un sommet réunissant une quinzaine de dirigeants européens se tiendra dimanche à Londres en présence de Volodymyr Zelensky. L’objectif : « trouver une voie vers une paix durable fondée sur la souveraineté et la sécurité de l’Ukraine », a précisé Londres. La solidarité européenne avec l’Ukraine ne semble donc pas faiblir. Reste à voir quelles actions concrètes découleront de ce front diplomatique.
