Blake Lively accuse le « Hollywood Reporter » de « sexisme » pour sa couverture de son procès contre Justin Baldoni
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Blake Lively est sortie de ses gonds en découvrant la couverture du Hollywood Reporter. Le magazine, respecté dans l’industrie du cinéma, a consacré un long sujet à la bataille qui oppose l’actrice à Justin Baldoni, sur le tournage de Jamais Plus.
La comédienne accuse le réalisateur du long métrage, qui lui donne également la réplique, de harcèlement sexuel pendant le tournage et d’avoir monté une campagne de représailles contre elle lorsqu’elle a porté plainte. Justin Baldoni a répondu avec sa propre plainte en diffamation. Le procès est fixé à mars 2026, mais ce n’est pas l’angle choisi par le Hollywood Reporter.
Malentendu ou harcèlement ?
Dans l’article, on découvre les liens du cinéaste avec le mouvement religieux Baha’i. Cette croyance, née en Iran il y a 180 ans, serait, selon le journal, la raison de leur mésentente sur le tournage, due à une incompréhension de part et d’autre, qui aurait mené à la bataille judiciaire très médiatique que l’on connaît aujourd’hui. En clair, le journal explique qu’il s’agit de deux mondes très différents qui se sont rencontrés sur le tournage de Jamais Plus et incapables de communiquer.
Ainsi que l’expose cette enquête, « lorsque Justin Baldoni et Wayfarer (sa maison de production) organisent des meetings, ils commencent souvent par un tour de table en demandant aux participants de partager quelque chose de privé, qui leur apporte de la joie et qui n’a rien à voir avec leur travail ». Les câlins et accolades physiques dans le but de montrer de la bienveillance seraient aussi monnaie courante. Comme le résume l’article, « pour les agents, les avocats du spectacle et les directeurs de studio pressés par le temps – des personnes qui ne sont pas vraiment connues pour leur sensibilité – un geste de cette nature comporte des risques ».
Insultant et offensant
Ce qui a en premier lieu secoué Blake Lively en découvrant le magazine, c’est l’illustration choisie : un dessin mettant en scène l’actrice qui utilise son smartphone comme lance-pierre dans le dos de Justin Baldoni prêt à se retourner, qui est quant à lui armé d’une pierre tandis qu’il tient de l’autre main le livre de Colleen Hoover dont est tiré le film de la discorde. Dans le fond, la colline de Hollywood qui surplombe un terrain désertique sur lequel se font face Nicepool, le personnage censé représenter Justin Baldoni dans Deadpool et Wolverine (film de Ryan Reynolds, époux de Blake Lively, également accusé de harcèlement par Justin Baldoni), et Bryan Freedman, l’avocat de Justin Baldoni.
Une représentation de la situation dont « devrait avoir honte le Hollywood Reporter », pour un porte-parole de Blake Lively. « La mise en scène de ce dessin est outrageusement insultante, car elle exploite tous les stéréotypes sexistes contre les femmes qui osent porter plainte sur leur lieu de travail, les faisant passer pour les agresseurs et suggérant qu’elles méritent ce qui leur arrive », ajoute le représentant de l’actrice auprès de E ! News.
Quant au contenu de l’article, qui tente d’expliquer le comportement du cinéaste – et de l’en dédouaner – en s’appuyant sur sa croyance, c’est également « extrêmement offensant », car le journaliste « semble requalifier des exemples documentés de harcèlement sexuel en « malentendus culturels » ». Justin Baldoni réclame 400 millions de dollars de dommages et intérêts à Blake Lively, son mari Ryan Reynolds et leur attachée de presse Leslie Sloane. Les demandes de Blake Lively dans sa plainte pour harcèlement sexuel n’ont pas été divulguées.