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Toute l’info en 2 minutes : Macron à la Maison-Blanche, pédocriminel hors normes et percée de l’extrême droite

Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap pour vous aider à y voir plus clair et briller à la machine à café.

Il doit faire à Donald Trump des « propositions d’action » pour conjurer la « menace russe » en Europe et garantir une « paix durable » en Ukraine qui ne vire pas à la capitulation pour Kiev. Emmanuel Macron est arrivé dimanche soir à Washington. Il sera reçu par son homologue à la Maison-Blanche à 18 heures pour un entretien en tête-à-tête, suivi d’un déjeuner et d’une conférence de presse conjointe à 21 heures, le jour même où l’Ukraine entre dans sa quatrième année de guerre. Trois ans donc après la rencontre de la dernière chance entre le président français et Vladimir Poutine, le 7 février 2022 au Kremlin. Placé au bout de la fameuse grande table, Emmanuel Macron avait échoué à convaincre le « Tsar » de renoncer à son offensive.

Il doit maintenant tenter de persuader un Donald Trump qui emprunte la rhétorique du Kremlin et éreinte le président ukrainien Volodymyr Zelensky depuis une semaine.

C’est l’une des plus grandes affaires de pédocriminalité jamais jugées en France : le procès de Joël Le Scouarnec, ex-chirurgien accusé de violences sexuelles sur près de 300 patients dans une douzaine d’hôpitaux, s’ouvre lundi après-midi à Vannes, devant la cour criminelle du Morbihan. La plupart des 299 victimes étaient mineures au moment des faits, 256 avaient moins de 15 ans, et elles étaient souvent endormies ou en phase de réveil.

Joël Le Scouarnec, aujourd’hui âgé de 74 ans, a « reconnu son implication » dans la majorité des faits de viols aggravés et agressions sexuelles aggravées pour lesquels il sera jugé pendant près de quatre mois. Les enquêteurs ont retrouvé la trace de ses victimes – des patients âgés en moyenne de 11 ans au moment des faits – en décortiquant ses journaux intimes, découverts lors d’une perquisition à son domicile en 2017, après que sa voisine de 6 ans l’a dénoncé auprès de ses parents pour viol.

« Nous n’avons jamais été aussi forts au niveau national », a jubilé à Berlin la candidate à la chancellerie de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), Alice Weidel, figure dominante de toute la campagne électorale Son parti a enregistré un score record dimanche aux élections législatives en arrivant deuxième, derrière les conservateurs du CDU avec environ 20 % des voix. Elle s’installe comme une force incontournable dans le paysage politique et affiche sa volonté d’être dans le prochain gouvernement.

Le scrutin a été remporté par les conservateurs. Le chef de file des démocrates-chrétiens, Friedrich Merz Friedrich Merz a désormais toutes les chances de devenir le nouveau chancelier, en remplacement du social-démocrate Olaf Scholz, dont le mouvement, avec 16,4 %, enregistre son pire score de l’après-guerre.

Le bloc constitué autour des partis démocrates-chrétiens CDU et CSU, jusqu’ici dans l’opposition, a obtenu 28,6 % des suffrages, selon les chiffres officiels. Cette victoire est plus étriquée qu’escompté.