Lumière sur l’étrange masque aux 432 LED lancé par Nanoeaf

Bouh ! Au premier abord, le masque que lance Nanoleaf semble tout droit sortir d’un film d’horreur. Il ferait presque penser à celui d’Ed Gein, le « boucher de Plainfield », ce serial killer qui, dans les années 1950, s’était fabriqué un masque avec la peau de ses victimes (il a influencé Hannibal Lecter, du film Le Silence des agneaux). Mais non, vous n’y êtes pas du tout ! S’il en a après votre peau, ce masque veut lui faire du bien. 20 Minutes vous explique de quelle façon.

108 ampoules, 432 LED

Vous avez certainement déjà croisé des produits de la marque Nanoleaf. Spécialiste des décorations lumineuses à bases de LED, ce fabricant a eu l’idée assez géniale de décliner à l’envi son concept d’éléments lumineux qui s’emboîtent et s’accrochent pour composer des motifs décoratifs que l’on peut piloter depuis son smartphone.

Après avoir lancé EXPO à l’automne 2024 des petites étagères lumineuses pour exposer ses objets de collection, le constructeur pousse plus loin encore sa maîtrise des ampoules LED avec un masque de luminothérapie.

Présenté au dernier salon de l’électronique CES de Las Vegas, et disponible au mois de mars, l’objet possède en effet un design saisissant. Sa face externe souple, seulement ajourée au niveau des yeux, de la bouche et du nez, surprend. De son côté, l’intérieur de ce masque est tapissé de minuscules diodes : 108 ampoules composées chacune de 4 ampoules, soit 432 LED au total.

Sept programmes pour la peau

L’idée n’est pas ici de traiter les symptômes du blues hivernal dû au manque de lumière à l’aide d’une lampe qui réactive la sérotonine (ou hormone du bonheur). Non, la vocation du masque de luminothérapie de Nanoleaf est de « stimuler les processus de guérison naturels de la peau ». L’appareil a été approuvé par la FDA américaine (la Food & Drug Administration, qui surveille, approuve et certifie notamment les produits médicaux). Il est évidemment certifié CE.

Pour traiter les problèmes cutanés, les ridules, l’acné, ou encore le teint irrégulier, Nanoleaf va travailler sur les longueurs d’onde de ses diodes, mais aussi sur les couleurs qu’elles vont émettre : rouge pour les rides (stimule la production de collagène), bleu pour l’acné (élimine les bactéries)… Associé à la « lumière proche infrarouge » (ou NIR) qui permet de pénétrer les tissus en profondeur, le procédé va proposer sept modes de traitements.

D’abord celui des rides. Mais aussi des inflammations, des taches d’hyperpigmentation, des irritations, de l’acné, des textures de la peau irrégulières, en proposant aussi les réparations de la peau en profondeur. Ces différents modes se déclenchent à l’aide d’une commande filaire, le masque, qui fonctionne sur batterie, n’étant étrangement pas associé à une application, comme avec les classiques équipements du fabricant.

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Jusqu’à cinq fois par semaine

À utiliser sur une peau propre et sèche, sans l’apport de produits de soin, le masque de luminothérapie Nanoleaf doit être utilisé entre 5 à 10 minutes en continu, à raison de trois à cinq fois par semaine. Outre le mode de traitement, le choix de son intensité, la durée peut être directement réglée sur la commande.

Est-ce efficace ? Bonne question. En attendant les premiers retours des utilisateurs, Nanoleaf qui a évidemment réalisé des tests, évoque des résultats « visibles » au bout de 4 à 6 semaines. Cependant, indique le fabricant, « certains utilisateurs peuvent commencer à constater des améliorations dès 2 semaines, et obtenir des résultats complets au bout de 8 à 10 semaines ».

Vendu 149 euros (avec une réduction de 10 % jusqu’à fin février), le masque Nanoleaf possède sur le papier de sérieux atouts, propres à intéresser des utilisateurs de toutes générations. Son tarif en est un, véritablement. D’autres masques de ce type existent déjà (chez Currentbody, ou Nooānce), mais sont vendus au moins deux fois plus cher.