Les droits de douane de Trump ? L’Argentin Javier Milei n’est pas contre et il le dit (devant la droite américaine)
Il a offert cette semaine une tronçonneuse à Elon Musk, signe qu’il est plutôt raccord avec la politique actuelle de la Maison-Blanche. C’est pourquoi le président argentin Javier Milei a déclaré ce samedi qu’il n’était pas contre se joindre au projet de Donald Trump d’imposer des droits de douane réciproques. Milei s’exprimait lors d’un discours à la grande convention conservatrice CPAC, près de Washington.
Le président américain, dont Javier Milei se dit proche, a promis d’imposer des « droits de douane réciproques » pour rétablir l’« équité » dans les relations commerciales entre les Etats-Unis et le reste du monde, avec une échéance vague.
L’échéance du 12 mars
« L’Argentine veut devenir le premier pays au monde à se joindre à cet accord de réciprocité demandé par l’administration Trump en matière commerciale », a déclaré Milei, qui a attiré la foule pour l’édition 2025 de la CPAC. « Si nous n’étions pas limités par le Mercosur, l’Argentine travaillerait déjà à un accord de libre-échange mutuellement bénéfique avec les Etats-Unis », a ajouté Javier Milei, en référence au bloc sud-américain dont son pays est membre avec le Brésil, la Bolivie, le Paraguay et l’Uruguay.
Washington va aussi infliger à compter du 12 mars de nouveaux droits de douane de 25 % sur les importations d’acier et d’aluminium, une mesure qui risque de frapper durement l’Argentine.
Des amis très « anti-woke »
Les deux dirigeants revendiquent affinités personnelle et idéologique, depuis la dérégulation, leur agenda « anti-woke », leur climatoscepticisme, ou leur défiance pour les organismes multilatéraux – tous deux ont annoncé leur sortie de l’Organisation mondiale de la Santé.
Les dernières actus sur Javier Milei
Il s’agit de la deuxième visite en trente jours du président argentin aux États-Unis, où il s’était rendu en janvier pour l’investiture de Donald Trump.
