Sport

Droits TV L1 : « Se faire réprimander par NAK était comique », John Textor revient sur la réunion houleuse entre boss

La contre-attaque du « cow-boy », pour reprendre les termes de Nasser al-Khelaïfi. John Textor a accordé une interview à L’Equipe dans laquelle il revient largement sur la séquence de la fameuse réunion entre présidents à propos des droits TV, au cours de l’été dernier, relayée cette semaine par le quotidien sportif ainsi que Complément d’enquête. Lors de ladite conférence, l’Américain avait été pris à partie par le président du PSG pour avoir osé s’y opposer, le lot des rares qui ont essayé d’en faire de même ce jour-là.

« Je suis le seul propriétaire dont la richesse a été construite grâce au streaming OTT de matchs de football, et je sais très bien qu’un bouquet de sports purs ne fonctionne pas, sans l’inclusion d’autres divertissements, d’informations et de contenus, dit John Textor. Se faire réprimander par « NAK », comme n’y connaissant rien, était à la fois comique et contre-productif. »

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Se sentant légitimé par la divulgation de cette réunion houleuse comme il en a rarement vu, le président lyonnais en profite pour faire valoir sa position sur la gouvernance à la Ligue, qu’il estime gangrenée par le conflit d’intérêts. Là encore, al-Khelaïfi est dans le viseur avec ses multiples casquettes (PSG, beIN, ECA). « La gouvernance de notre ligue doit changer, immédiatement, car chaque club de Ligue 1 devrait être représenté au conseil d’administration. Tous les conflits d’intérêts doivent être divulgués et atténués. Telles sont les règles de la meilleure ligue de football du monde, la Premier League, et il n’y a aucune honte à suivre un bon exemple. » Tetxor n’a pas tort, mais venant d’un homme versant dans la multipropriété, ça sonne un peu faux.

John Textor regrette le manque de courage de Vincent Labrune

L’Américain critique également une nouvelle fois le « manque de leadership » de Vincent Labrune, incapable de tenir Nasser al-Khelaïfi lors de négociations agressives comme celles qui ont été diffusées. Textor avait autrefois qualifié le patron de la LFP de « petit toutou », ce qu’il regrette sur la forme. Mais le fond demeure : « il lui manquait, du coup, le courage, l’expertise technique et la force de résister à « NAK ». » Aujourd’hui, tout le monde peut en témoigner.