International

Espagne : « C’est inhumain », Malaga interdit les calèches touristiques

La ville de Malaga va interdire les calèches touristiques cette année, anticipant de dix ans son objectif annoncé en 2015. À l’époque, la municipalité avait annoncé vouloir interdire cette pratique, qui existe encore dans quelques villes d’Andalousie, dans le sud de l’Espagne, d’ici 2035.

Selon les informations du Figaro, les associations de protection des animaux, comme le refuge « Tous les chevaux du monde », pointent les « trajets énormes » que les animaux doivent parcourir entre les lieux où ils passent la nuit et le retour en ville pour « travailler ». « À Malaga, il peut faire jusqu’à 40 ou 45 °C. C’est inhumain de faire travailler un cheval dans ces conditions », ajoute Concordia Márquez, fondatrice du refuge, auprès du quotidien.

Moins de place en ville pour les calèches

En plus du bien-être animal, la municipalité a mis en avant les évolutions de la ville récemment, ne laissant que « très peu d’espace pour que les calèches circulent ». « Avec les travaux réalisés au cours des vingt dernières années, il ne reste plus que le parc et une partie du front de mer », appuie María Trinidad Hernández, conseillère chargée de la mobilité à la mairie de la ville.

Pourquoi vouloir anticiper de dix ans l’objectif annoncé en 2015 ? « À l’époque, il y avait 55 licences, il en reste 25 », détaille l’élue qui précise que des « négociations » sont en cours avec les titulaires des dernières licences. Elle affirme qu’avec la décision de la mairie, elles seront révoquées.

Tous nos articles sur la protection des animaux

Avec la fin de ces licences municipales, ce sera donc la fin « la calèche touristique que l’on prend et paie comme un taxi », explique María Trinidad Hernández. Mais la « calèche continuera d’exister » à Malaga, de manière plus ponctuelle, comme lors de fêtes et les périodes pendant lesquelles « elle est traditionnellement utilisée », assure-t-elle.