Belgique

Face au narcotrafic et aux fusillades qui se multiplient, le fédéral veut dégainer plus de moyens policiers, reste à savoir comment…

Le ministre de l’Intérieur Bernard Quintin (MR) a réuni, lundi, en fin de matinée, la plupart des acteurs de la chaîne de la sécurité policière et de la Justice pour se pencher sur les actions à maintenir et à développer afin d’apporter des solutions dans l’immédiat face à la violence liée à la drogue à Bruxelles.

Minister of Justice Annelies Verlinden and Minister of Interior Bernard Quintin pictured during a meeting to discuss recent shootings incidents with interior ministry and federal police, Monday 17 February 2025 in Brussels. A man died in the last shooting in Clemenceau subway in the Cureghem - Kuregem neighborhood of Anderlecht on Saturday 15 February despite police forces in the area. BELGA PHOTO ERIC LALMAND
Le ministres de l’Intérieur, Bernard Quintin (MR) et la ministre de la Justice, Annelies Verlinden (CD&V) lors de la réunion de ce 17 février.

Deux nouveaux incidents de tirs ont eu lieu, fin de semaine dernière à Bruxelles. Le premier s’est produit samedi 15 février à 21 h 30, devant la station de métro Clemenceau et a coûté la vie à un jeune garçon de 19 ans. La deuxième, à Saint-Guidon, à un jet de pierres du quartier Clemenceau.

Si, à l’heure actuelle, rien n’indique que ces deux faits sont liés, il y a une certitude : les coups de feu ne cessent de retentir dans la capitale, en particulier dans les « hotspots » – lieux de deal officiellement reconnus comme tel – où la présence policière est pourtant renforcée. Ainsi, les auteurs de la fusillade mortelle du 15 février ont pu agir alors que plusieurs policiers étaient de faction à moins de 100 mètres.