Intelligence artificielle : La chine appelle à ne pas « politiser » son outil DeepSeek, bloqué par certains pays
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La Corée du Sud a mis en « stand-by » ce lundi l’intelligence artificielle chinoise DeepSeek, en la retirant de ses boutiques d’applications, le temps d’étudier la manière dont la startup chinoise gère les données des utilisateurs. Une inquiétude sur l’usage des données de ses utilisateurs, la protection de la vie privée, ou encore leur sécurité nationale qu’a partagé des pays comme l’Italie, la France ou l’Australie.
Une mise à l’index que regrettent les autorités chinoises qui ont appelé dans la foulée à ne pas « politiser les questions commerciales et technologiques », a affirmé lors d’un point-presse régulier Guo Jiakun, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. « Nous espérons que les pays concernés éviteront de prendre des mesures qui élargissent à l’excès le concept de sécurité », a complété le porte-parole de Pékin.
Fin janvier, le régulateur sud-coréen avait déjà annoncé avoir demandé des explications à DeepSeek concernant son traitement des informations fournies par les utilisateurs. Depuis, la société chinoise « a reconnu certains manquements » concernant le respect de la vie privée, a précisé la commission lundi alors que Guo Jiakun, a répété ce lundi que la Chine exigeait des entreprises chinoises à l’étranger de « strictement respecter les lois et réglementations locales ».