La CAF répond joliment à Kyan Khojandi pour qui le RSA a « sauvé » sa « vie »
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Bref, c’est l’histoire d’un succès en tranches de quelques minutes, qui revient en format un peu plus long sur Disney+ le 14 février. Mais avant que l’on ne retrouve Kyan Khojandi avec ses acolytes, dont Bérengère Krief et Kheiron, mais aussi quelques nouveaux tels que Laura Felpin et Jean-Paul Rouve, le comédien s’est souvenu de ses années de vache maigre.
En effet, au moment où il a créé la mini-série, et avant de trouver preneur, il a survécu grâce aux si souvent décriées allocations.
« J’étais au RSA le jeudi et le mardi suivant dans les locaux de la direction des programmes de Canal+ avec des gens emballés », a ainsi raconté à Paris Match celui qui avoue sans ambages avoir saisi la main qui lui était tendue.
« Cri du cœur »
L’acteur est reconnaissant envers le système qui lui a permis de ne pas définitivement basculer. « J’avais un peu lâché prise à un moment donné. Il n’y avait plus que Bref à tenter. C’était vraiment un cri du cœur », a-t-il encore confié au magazine.
Une fois sorti du sable, Kyan Khojandi a même écrit une lettre de remerciement à la CAF, où il indique que la caisse a « sauvé ma dignité et ma vie. Vous m’avez empêché de tomber dans une précarité ultime ».
De quoi redorer le blason des demandeurs qui luttent pour s’en sortir, loin de l’image de profiteur qui peut leur être associée, mais aussi celui de la Caisse d’allocations familiales qui, comme de nombreuses administrations françaises, a souvent elle aussi mauvaise presse. Celle-ci n’a d’ailleurs pas manqué de saisir la balle au bond, mettant à l’honneur avec fierté son illustre ancien allocataire sur… LinkedIn bien sûr.
« Ce témoignage met en lumière l’importance du travail quotidien des salariés de la CAF, qui œuvrent chaque jour pour soutenir et accompagner ceux qui en ont besoin », est-il indiqué dans le message, qui se conclue en remerciant Kyan Khojandi pour « ce clin d’œil ».
Pour l’humoriste de 42 ans, c’est un atout « fondamental » pour le pays que de ne pas laisser de côté les plus démunis grâce à ce système de solidarité nationale. « C’est la chance de la France d’avoir ce système d’accompagnement dans les pires moments. Ça m’a beaucoup aidé », assure Kyan Khojandi.