Ligue des champions : « On s’est fait tuer »… Monaco à nouveau victime d’une erreur d’arbitrage contre Benfica ?
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Littéralement et objectivement volés lors de leur première confrontation de l’année contre Benfica, en novembre dernier, lors de la phase de poule, l’AS Monaco avait comme un sale goût de déjà-vu dans la bouche, mercredi soir, en barrage aller de Ligue des champions face à ces mêmes Portugais. Sans aller jusqu’à parler de vol, on peut tout de même s’étonner de ce deuxième carton jaune sorti contre Moatasem Al-Musrati, alors que l’arbitre s’apprêtait plutôt à sanctionner le fougueux Carreras, auteur d’une (énième) grossière faute sur un joueur du Rocher.
Mais en voyant la nouvelle recrue monégasque réclamer le carton, en mimant le geste de la main, M. Maurizio Mariani s’est arrêté en chemin et a changé sa décision. Résultat, un deuxième jaune très sévère et synonyme de rouge pour le Monégasque, laissant alors son équipe à dix pour la dernière demi-heure. Quelques minutes avant, ceux-ci avaient encaissé le seul but de la rencontre à la suite d’une petite merveille de ballon piqué de l’extérieur du pied de Pavlidis, sans jamais parvenir à égaliser ensuite avant le match retour.
Les Monégasques ne comprennent pas
Encore muet mercredi soir, l’attaquant monégasque Breel Embolo a eu du mal à digérer cet arbitrage plus que sévère à l’encontre de son équipe. « C’est une grosse déception, on a fait une bonne première mi-temps mais on se prend ce but en deuxième mi-temps. Je suis honnête, on s’est fait un peu tuer, ça passe d’un potentiel carton jaune pour leur latéral gauche et ça finit par ça, souffle-t-il au micro de Canal+. Notre joueur était vraiment calme… L’arbitre a pris cette décision contre nous, ça fait quand même mal. »
Le ton était sensiblement le même du côté d’Adi Hütter, le coach de l’AS Monaco, en conférence de presse d’après-match. « L’avez-vous vu se diriger vers l’arbitre ? Je ne l’ai pas vu. Je ne l’ai pas vu se diriger vers l’arbitre, a-t-il déploré. Tout ce qu’il a dit, c’est qu’il y aurait pu y avoir un carton jaune. Oui, ce sont les règles, nous devons les respecter, mais il n’était pas agressif. C’est certain que nous faisons des erreurs, mais le carton rouge est vraiment dur à respecter, à accepter. Je n’ai pas vu Musrati être agressif. L’avez-vous vu être agressif ? Moi non plus. »