France

Toute l’info en 2 minutes : Grenade à Grenoble, mise en examen après le meurtre de Louise et Trump penche vers Poutine

Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap pour vous aider à y voir plus clair et briller à la machine à café.

La violence semble être montée d’un cran à Grenoble. Une explosion due à une grenade a frappé mercredi soir un bar associatif, blessant une douzaine personnes, dont six gravement. Si le procureur de la République exclut la piste terroriste, il évoque un possible règlement de compte car un suspect armé d’une kalachnikov a pris la fuite après l’attaque. Les secours et les forces de l’ordre sont restés mobilisés sur place toute la soirée tandis que les autorités ont condamné un acte qualifié de criminel et d’une violence inouïe.

Il avait reconnu les faits, il est désormais mis en examen pour homicide sur mineure de moins de 15 ans. Principal suspect du meurtre de Louise 11 ans, Owen L., interpellé lundi soir, a été présenté à un juge d’instruction mercredi soir. Au cours de sa garde à vue, il a expliqué son geste par un accès de violence après une partie de jeu vidéo. Il serait alors sorti pour se « calmer », avec l’intention de commettre un vol ou un racket. C’est alors qu’il serait tombé sur la collégienne. Agé de 23 ans, le suspect explique qu’il aurait paniqué devant les cris de Louise.

Les choses s’accélèrent sur l’Ukraine. Donald Trump se rapproche de plus en plus de Vladimir Poutine pour mettre fin à la guerre et cela semble être au détriment de Volodymyr Zelensky. Le président américain et son homologue russe ont ainsi eu un échange direct sur l’Ukraine. Rendant l’un et l’autre publique mercredi cette conversation téléphonique d’une heure et demie, ils ont convenu de lancer des négociations « immédiates ». Le locataire de la Maison-Blanche a surtout promis une rencontre prochaine au maître du Kremlin et prédit un cessez-le-feu « dans un futur pas si lointain ». Selon le président américain, cette rencontre se fera « en Arabie saoudite ».

Après cet appel entre Washington et Moscou, Volodymyr Zelensky a affirmé avoir lui aussi eu le droit à son coup de fil, évoquant les « possibilités de parvenir à la paix ». Mais c’est Kiev qui a aujourd’hui le plus à perdre.