Pourquoi la pleine lune des neiges, visible ce mercredi, est complètement bidon ?

Une pleine lune des neiges. La formule claque et fait rêver, elle évoquerait presque un roman de gare avec une trame narrative complexe, mêlant histoire d’amour et loups.

Si quelques sites, comme Star walk, une société de développement d’applications d’observation des étoiles, essaient de créer l’enthousiasme autour du phénomène, il s’agit en réalité de la première pleine lune de février. Et si elle est appelée « Snow Moon » (lune des neiges) en Amérique du Nord, c’est juste parce qu’il peut y avoir d’importantes chutes de neige à cette époque. Voilà voilà.

« Rien d’astronomiquement spécial »

L’effervescence autour de cette « pleine lune des neiges » laisse de glace (haha) la société astronomique de France qui nous informe, la voix un peu lasse, que non ce n’est pas une dénomination qui a cours en Europe et que cela n’a « rien d’astronomiquement spécial. » Une pleine lune, quoi.

La Cité de l’Espace parle, elle de « différentes traditions » qui font usage, en fonction de la saison, de termes comme lune des neiges, de tempête, bleue, du loup, rose, des chasseurs, des récoltes, de la fleur…

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Et si cela se couple avec un moment où notre satellite naturel est au plus près de la terre, on obtient une super lune des neiges ou autres. Et pour ceux qui s’emballeraient facilement « cela n’a strictement rien d’exceptionnel », appuie la Cité de l’Espace. Soit. Mais une « super lune des chasseurs », ça fait un peu flipper quand même.