Cluster de méningite à Rennes : Après la mort d’une jeune femme, deux personnes toujours hospitalisées
Les autorités sanitaires suivent toujours la situation de près. Fin janvier, un cluster de méningite à méningocoques a été détecté dans une famille originaire de Rennes, causant la mort d’une jeune femme de 18 ans le 3 février. Deux autres personnes de son entourage avaient également été hospitalisées après avoir été infectées par cette maladie rare qui peut entraîner la mort en quelques heures, surtout chez les enfants et les adolescents.
Une semaine plus tard, les deux malades sont toujours à l’hôpital où « leur état de santé est en évolution favorable », a-t-on appris auprès de l’Agence régionale de santé (ARS) de Bretagne. Après la découverte de ces cas, une étude épidémiologique avait permis d’identifier une quarantaine de contacts à risque dans l’entourage de cette famille et un traitement antibiotique leur avait été proposé. « A ce jour, aucun nouveau contact n’a été identifié », précise l’ARS.
Un autre décès d’un adolescent à Narbonne
Deux jours après le décès de la jeune Rennaise, un adolescent de 17 ans est également mort d’une méningite fulgurante le 5 février près de Narbonne mais sans qu’il n’y ait de lien entre les deux victimes.
Les méningites constituent une infection des enveloppes qui entourent le cerveau et la moelle épinière. Dans la plupart des cas, elles sont virales, mais peuvent aussi être d’origine bactérienne : c’est le cas des méningites à méningocoques. La transmission se fait de personne à personne par contact étroit et prolongé.
