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Donald Trump « déterminé à acheter et à posséder Gaza »,

Le président américain Donald Trump a déclaré dimanche être « déterminé à acheter et à posséder Gaza », et que les Etats-Unis pourraient laisser d’autres nations du Moyen-Orient reconstruire l’enclave déchirée par la guerre.

« Je suis déterminé à acheter et à posséder Gaza. En ce qui concerne la reconstruction, nous pouvons donner à d’autres Etats du Moyen-Orient la possibilité d’en construire certaines parties, d’autres personnes peuvent le faire, sous nos auspices. Mais nous sommes déterminés à la posséder, à en prendre le contrôle et à nous assurer que le Hamas ne revienne pas« , a dit M. Trump à bord de l’avion présidentiel Air Force One aux journalistes, en route vers la Nouvelle-Orléans, en Louisiane, pour assister au Super Bowl, la finale de la Ligue professionnelle de football américain.

Lors d’une rencontre avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou à la Maison Blanche la semaine dernière, M. Trump a proposé « une propriété à long terme » de la bande de Gaza par les Etats-Unis.

Sa proposition a suscité de nombreuses critiques et est contestée par plusieurs pays arabes ainsi que par les alliés des Etats-Unis en Europe.

Netanyahou juge le plan de Donald Trump pour Gaza « révolutionnaire »

Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a qualifié dimanche de « révolutionnaire » la proposition du président américain Donald Trump prévoyant un contrôle américain de la bande de Gaza et le déplacement des Palestiniens, affichant un ton triomphal devant son cabinet après son retour de Washington.

Malgré l’entrée en vigueur d’une trêve entre Israël et le Hamas le 19 janvier dans le territoire palestinien dévasté par 16 mois de conflit, déclenché par l’attaque du mouvement islamiste sur le sol israélien le 7 octobre 2023, les tensions diplomatiques sont vives autour de l’après-guerre.

La récente annonce de Donald Trump d’un projet de prise de contrôle de Gaza par les Etats-Unis et d’un déplacement de sa population vers l’Egypte ou la Jordanie a suscité une vague de condamnations dans le monde et porté un coup à l’accord de cessez-le-feu déjà fragile.

Tandis que certains pays arabes hostiles à tout déplacement forcé des Gazaouis tentent de se coordonner pour apporter une réponse commune au plan américain, M. Netanyahu a semblé suggérer jeudi dans une interview qu’un Etat palestinien pourrait être établi sur le territoire saoudien, suscitant la colère de Ryad.

Agences