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Massacre en Suède : Les mobiles du tueur restent inconnus cinq jours après les faits

«A travers le travail d’enquête mené, nous ne pouvons pour l’instant pas établir qu’un motif clair existe. » C’est ce qu’a déclaré dimanche, lors d’une conférence de presse, Henrik Dahlström, un responsable de la police suédoise. « Nous travaillons pour voir s’il y en a un et ce qu’il peut être », a-t-il ajouté cinq jours après la fusillade qui a fait dix morts à Örebro, dans le centre du pays.

Cette tuerie, la pire dans l’histoire du pays, s’est produite mardi en milieu de journée à Campus Risbergska, un centre de formation pour adultes, à Örebro, à 200 km à l’ouest de Stockholm. « Je suis convaincu que notre action a influencé le cours des événements, interrompant la violence mortelle », a dit Henrik Dahlström. La police avait précédemment décrit une « scène d’enfer » sur les lieux de la fusillade.

Un ancien élève de l’établissement

La police a confirmé une information des médias locaux selon laquelle l’assaillant avait été auparavant élève de l’établissement. Sept femmes et trois hommes ont été tués. Âgées de 28 à 68 ans, toutes les victimes étaient des habitants du comté d’Örebro qui n’a fourni aucune information sur leur nationalité. L’ambassade de Syrie à Stockholm a indiqué avoir exprimé ses « condoléances » à deux familles syriennes, sans plus de détails.

Une ressortissante de Bosnie-Herzégovine a aussi été tuée et un ressortissant de ce pays des Balkans a été blessé, selon le ministère bosnien des Affaires étrangères, qui dit s’appuyer sur des informations données par les familles vivant à Örebro. Le Premier ministre suédois, Ulf Kristersson, qui s’est rendu sur place mercredi devait s’adresser à la nation dimanche en fin de journée.