Toute l’info en 2 minutes : Des milliards pour l’IA, le Super Bowl pour les Eagles et Ferrand favori de Macron
Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap pour vous aider à y voir plus clair et briller à la machine à café.
Les vannes financières sont ouvertes pour l’intelligence artificielle. Alors que se tient ces lundi et mardi à Paris le sommet sur cette technologie, co-présidé par la France et l’Inde, Emmanuel Macron a annoncé dimanche soir des investissements records à hauteur de 109 milliards d’euros.
Lors d’une interview sur France 2, le chef de l’Etat a affiché sa volonté d’une souveraineté en matière d’IA, notamment vis-à-vis des Etats-Unis et de la Chine. Mais pour réussir au mieux la transition, il a également insisté sur la nécessité d’avoir « une régulation mondiale ». A voir maintenant s’il pourra fédérer les autres pays sur ce point.
Le Super Bowl 2025 a livré son verdict. Et les nouveaux rois du football américain sont les Eagles de Philadelphie. Ils ont remporté dimanche avec la manière (40-22) leur second titre et privé les Kansas City Chiefs d’une troisième couronne d’affilée, sous les yeux de Donald Trump. Sur la pelouse, la défense de Philadelphie, la meilleure du championnat, a mis l’attaque des Chiefs sous pression constante pour l’emporter.
Et comme chaque année, le spectacle n’était pas que sportif. Kendrick Lamar a enflammé la mi-temps du match. Devant les 80.000 spectateurs du Caesars Superdome de la Nouvelle-Orléans, et probablement plus de 100 millions d’Américains face à leur écran, l’enfant de Compton a saisi l’occasion pour mettre à l’honneur la culture hip-hop, sans oublier d’interpréter son morceau contre Drake.
C’est un choix particulièrement sensible que va devoir faire Emmanuel Macron ce lundi. Et si la route vers la tête du Conseil constitutionnel est ouverte pour Richard Ferrand, rien n’est encore totalement joué. Le chef de l’Etat doit proposer ce soir le nom du successeur de Laurent Fabius : si ce marcheur de la première heure fait figure de favori, il devra passer l’épreuve du Parlement avant de devenir le premier des Sages.
La décision d’Emmanuel Macron apparaît comme un premier héritage puisque le futur président du Conseil constitutionnel sera en poste jusqu’en 2034, bien après la fin de son propre bail à l’Elysée. Alors que désormais personne ne se hasarde plus à exclure la possibilité de l’accession au pouvoir de Marine Le Pen, Emmanuel Macron a donc encore la possibilité d’imprimer sa marque contre le RN pour les neuf prochaines années.
