High-tech

Sommet de l’IA à Paris : Une technologie qui « concerne toutes les entreprises » soutient la ministre du Travail

L’IA « n’est pas réservée aux geeks, aux grandes entreprises ou aux start-up ». La ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, appelle dans une tribune du Journal du Dimanche, à déployer plus largement l’intelligence artificielle (IA) dans le monde du travail.

Cette technologie concerne en effet « toutes les entreprises et tous les métiers, qu’ils soient cognitifs, manuels ou relationnels », soutient la ministre dans sa tribune. « Aujourd’hui, seules 25 % de nos entreprises, dont 10 % des PME seulement, utilisent l’IA » et, rappelle-t-elle, « sans un sursaut, l’OCDE estime que la France bénéficierait des gains de productivité les plus faibles parmi les pays du G7 ».

Des salariés qui « bidouillent » discrètement

« Chaque entreprise est en première ligne et doit maintenant examiner sa manière de travailler », estime la ministre qui constate que « beaucoup de salariés précèdent leurs managers dans l’adoption » de l’IA. « Ils « bidouillent » discrètement, non sans risque pour la sécurité des données sensibles des entreprises », souligne Astrid Panosyan-Bouvet.

C’est, selon elle, « le dialogue social qui permettra de créer le cadre de confiance nécessaire, de développer la formation et de passer de l’utilisation individuelle à l’adoption collective ».

Notre dossier sur l’Intelligence artificielle

Le président Emmanuel Macron s’exprimera dans la soirée à la télévision pour tenter d’affirmer la place de la France sur la carte mondiale de l’intelligence artificielle, à la veille du Sommet de Paris sur cette technologie qui doit réunir dirigeants politiques et chefs d’entreprise.