Basket : Les Bleues s’offrent la raclée d’une vie, avec 101 points d’écart contre l’Irlande, et filent à l’Euro 2025
Dans un passé récent, l’équipe de France féminine de basket n’a jamais pu se passer pour les grandes compétitions de ses deux joueuses majeures Marine Johannès et Gabby Williams. Leur absence combinée, respectivement pour blessure et raisons personnelles, n’est en tout cas pas un souci lorsqu’il s’agit de valider son ticket pour l’Euro 2025. Car le Colisée de Chalon-sur-Saône a eu le bonheur (ou pas) d’assister à une soirée historique jeudi, à l’occasion d’un France-Irlande en éliminatoires du prochain Championnat d’Europe.
On vous souhaite en effet de ne jamais subir de votre vie une raclée aussi monumentale que celle vécue par ces modestes basketteuses irlandaises (85es au classement Fiba), laminées 125-24. Oui oui, 101 points d’écart au final, soit la victoire la plus large de toute l’histoire des Bleues. Un 19-0 d’emblée (5e), un 21-0 juste après la mi-temps, la démonstration tricolore a été totale, avec au final sept joueuses ayant inscrit plus de 10 points, l’excellente Valériane Ayayi (16 points) en tête.
« On ne pensait pas que c’était possible au niveau international »
Sur leur lancée d’une belle médaille d’argent aux JO de Paris 2024, et de leur finale héroïque contre Team USA, les joueuses de Jean-Aimé Toupane vont désormais pouvoir se projeter officiellement sur cet Euro 2025, qui aura lieu du 18 au 29 juin entre Grèce, Allemagne, République tchèque et Turquie. Invaincues dans la campagne de qualification, elles viseront clairement leur premier sacre depuis 2009.
Quant aux Irlandaises, qui avaient offert plus de « résistance » au match aller à domicile (48-100), elles ont mesuré le gouffre qui les sépare des Bleues. « Cent points d’écart, on ne pensait pas que c’était possible au niveau international, mais on a travaillé pour », a sobrement lâché Valériane Ayayi jeudi soir. Comme le veut le poncif du sport dans pareille opposition déséquilibrée, le « petit » a été sacrément bien respecté jusqu’au bout au Colisée.
