Flanquer un juriste à la tête du ministère des finances a très peu de chance de réussir
Que l’on ne nous dise pas pourquoi on a nommé tel responsable et pourquoi on l’a limogé, on a appris à ne pas se poser des questions et puis à la longue à s’en foutre et à gober.
Mais que l’on vire un ministre, quelle que soit sa faute, de façon aussi théâtrale devant caméra et aussi brutalement, c’est vraiment un peu trop donner un coup fatal , le coup de trop à une administration bien moribonde tétanisée par la peur.
Surtout que la Nemsia est le prototype de ce pur produit de l’administration qui a le plus perduré dans ce département très difficile à gérer en ces temps de misère financière. Un département des finances techniquement pointilleux et financièrement délicat qui a toujours eu à sa tête un haut cadre élevé en son sein.
De là à lui flanquer un juriste qui a fait ses classes en droit pénal privé, il y a très peu de chance pour que ce ministère des finances arrive à assurer les equilibres globaux budgétaires du pays et trouver les ressources nécessires par une politique monétaire saine avec tout ce su’elle comporte comme impact sur les emprunts, les prix, l’inflation, kes investissements.
L’agitateur