Nigeria : Un terrible incendie dans un dortoir d’une école islamique tue 17 enfants
Le Nigeria est endeuillé par une terrible tragédie. Au moins 17 enfants sont morts et 17 autres ont été grièvement brûlés dans un incendie qui a ravagé le dortoir d’une école dans le nord-ouest du pays, ont indiqué mercredi la police et les autorités locales.
Le drame a eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi dans les locaux d’une école islamique informelle de la ville de Kaura Namoda dans l’Etat de Zamfara, a expliqué Yazid Abubakar, porte-parole de la police de Zamfara. « La cause de l’incendie n’a pas encore été déterminée, mais des investigations sont en cours », a-t-il ajouté.
Des cris vers 2 heures du matin
Lawan Dare, le gouverneur de l’État de Zamfara a déclaré être « profondément attristé » par ce feu, le qualifiant de « tragiquement malheureux », d’après un communiqué publié par le cabinet de l’élu.
Aliyu Abubakar Khalifa, directeur de l’école, a précisé qu’environ 100 élèves âgés de 10 à 16 ans dormaient dans le dortoir lorsque le feu s’est déclaré vers minuit. « Nous avons renvoyé les élèves se coucher, mais vers 2 heures du matin j’ai entendu des cris. Je me suis précipité dehors et j’ai vu le dortoir en feu, ainsi que les élèves luttant pour s’en échapper », a-t-il expliqué.
Le président insiste sur le « respect des normes de sécurité »
Le président nigérian Bola Ahmed Tinubu a pour sa part présenté ses condoléances aux « parents, tuteurs et familles », mais aussi « au gouvernement de l’État (Zamfara) et aux propriétaires de l’école ». Il a « enjoint toutes les écoles publiques et privées à donner la priorité à la sécurité des enfants à tout moment et demande aux autorités de régulation du secteur de l’éducation de veiller au respect des normes de sécurité ».
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Les écoles islamiques informelles sont répandues dans le nord du Nigeria, majoritairement musulman, et où les élèves vivent essentiellement d’aumônes et de petits boulots. Les multiples tentatives des autorités pour réformer ce système ancestral d’écoles informelles ont échoué en raison de l’opposition de certains chefs religieux.
