France

Paris : OQTF, séjours en hôpital psychiatrique… L’inquiétant profil de l’homme qui a attaqué des policiers

L’homme qui s’est attaqué, mercredi, à Paris, à trois policiers faisait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français, a indiqué une source proche du dossier. Le suspect a assuré être d’origine soudanaise. Selon les fonctionnaires visés, il aurait « crié plusieurs fois « Allah Akbar » », a indiqué le préfet de police, Laurent Nuñez, lors d’un point presse.

Il a ajouté que l’homme que les premiers éléments d’identification laissaient « penser qu’il avait fait plusieurs séjours en hôpital psychiatrique ». Mais, a-t-il ajouté, « je reste toujours prudent là-dessus ». Comme on lui demandait si l’homme était connu pour des faits similaires, Laurent Nuñez a répondu : « Ce n’est pas impossible. » « La vraie clarification, a-t-il dit, c’est la justice qui la fera dans le cadre de l’enquête. »

Examiné par un psychiatre

Sitôt interpellé, l’agresseur a été conduit au commissariat du centre, selon le parquet de Paris, où il devait être examiné par un psychiatre. En milieu d’après-midi, le parquet national antiterroriste (Pnat), sollicité par l’AFP, a indiqué être « en évaluation de la procédure ». Pour le moment, le parquet de Paris a confié l’enquête à la police judiciaire.

Les faits se sont déroulés peu avant 13 heures, rue de la Cité, devant l’entrée de la PP, côté Notre-Dame de Paris. Les trois agents de la brigade des réseaux ferrés franciliens (BRF) étaient « en mission » quand ils ont été attaqués « par un individu qui s’est précipité sur (l’un d’entre eux) pour essayer de lui prendre son arme », a expliqué Laurent Nuñez.

« Un coup de poing au visage »

Un des policiers a reçu « un coup de poing au visage », puis l’agresseur a été « immédiatement interpellé » par les fonctionnaires, aidés par « des effectifs qui se trouvaient en sécurisation de la préfecture de police », a poursuivi le préfet de police. Le parquet de Paris a précisé que l’homme était « porteur d’un morceau de miroir brisé », mais qu’il n’était « pas établi qu’il s’en serait servi ».