Le Mans – PSG : « Les dix minutes les plus longues de ma vie », savoure Kimpembe pour son grand retour deux ans après
Luis Enrique avait assuré avant le 16e de finale disputé face à Espaly, mi-janvier, que Presnel Kimpembe était « prêt ». Mais le défenseur central parisien, gravement blessé au tendon d’Achille en février 2023, a dû attendre, encore, pour jouer à nouveau en match officiel. C’est finalement arrivé mardi, au Mans, lors du 8e de finale remporté par le PSG (0-2).
Après deux opérations, des rechutes et une longue convalescence, Presko est entré à la 81e minute, en remplacement de Pacho. Ovationné par les milliers de supporters qui avaient fait le déplacement, il a vu Achraf Hakimi courir vers lui pour lui confier le brassard de capitaine. Un moment qu’il n’oubliera pas :
« J’ai ressenti beaucoup de fierté, comme un accomplissement, un grand pas en avant, a-t-il réagi après la rencontre. Ça a été très, très long. Je suis quelqu’un de patient, je sais que tout passe par le travail. J’attendais cette opportunité de revenir pour aider les coéquipiers même si c’était très très long. Ça m’a fait plaisir de revenir même si c’était dix minutes, c’étaient les dix plus longues de ma vie. Je les ai savourées. » »
Dans la foulée de son entrée, Kimpembe a écopé d’un carton jaune et a provoqué un coup franc dangereux (84e), mais sans conséquence pour Paris. globalement, les sensations ont été plutôt bonnes. Et pour la suite, le champion du monde 2018 verra au fur et à mesure.
« Je prends ce que le coach va me donner, c’est lui qui décide, c’est lui le chef. Je suis là, c’est le plus important, a-t-il estimé. Je savoure au maximum. Quand le coach me donnera l’opportunité d’aider l’équipe, c’est à moi de répondre présent, d’avoir ce rôle-là, d’aider l’équipe au maximum. »
NOTRE DOSSIER PSG
« La pelouse était difficile pour un joueur qui sort d’une blessure si longue, sa participation était de bon niveau. Il est proche d’atteindre son niveau à 100 %, a observé de son côté Luis Enrique. La concurrence à son poste est importante, mais aujourd’hui (mardi), c’est un jour heureux. »