JO d’hiver 2030 : « Bien sûr qu’on voulait Martin Fourcade », prétend Laurent Wauquiez
On imaginait un certain soulagement chez Laurent Wauquiez et Renaud Muselier, lundi, après le désistement de Martin Fourcade pour le poste de président du comité d’organisation des Jeux olympiques d’hiver 2030. Si le second ne s’est pas caché, évoquant « un bol d’oxygène » pour ces JO avec le retrait de ce « solitaire qui ne peut pas travailler en collectif », le premier continue de clamer que Fourcade avait ses faveurs.
L’ex-président d’Auvergne-Rhône-Alpes (AURA) et le boss de Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) n’étaient pas connus pour être de farouches soutiens à la candidature de l’ex-biathlète, et notamment Wauquiez, selon diverses enquêtes sur le sujet. Ce que réfute l’intéressé. « Bien sûr qu’on voulait Martin Fourcade », a ainsi assuré ce mardi celui qui a laissé son siège à la région quand il a été élu député de Haute-Loire, début septembre.
La théorie de « l’aspect personnel »
« J’étais encore en lien avec Martin avant-hier. On s’est vus tous les deux il y a quinze jours. Et pour nous, tous les signaux étaient au vert. Après, je respecte la décision de Martin », a-t-il poursuivi sur BFMTV. Laurent Wauquiez estime qu’il y avait « une part d’aspect personnel » dans le choix de l’ancien biathlète.
« S’occuper des JO, c’est très engageant. Et dans sa décision, il y a une part d’aspect personnel que je respecte, a estimé Wauquiez. Martin est très attaché à son équilibre personnel. Et c’est bien, parce que je sais trop les sacrifices que ça peut représenter de faire ce genre de mission. Il y avait des aspects de conviction sur ce qu’il voulait pour les JO. Et il y avait des aspects personnels. »
Notre dossier sur les Jeux d’hiver 2030 dans les Alpes
« Maintenant, j’espère qu’il sera avec nous. Et ce que je veux surtout, c’est que dans ces JO, la star ce soient les Alpes françaises », a conclu le président du groupe des députés LR à l’Assemblée nationale. En attendant, le CIO a rappelé ce mardi qu’il commençait à s’impatienter alors que le sujet du patron de ces JO d’hiver aurait dû être bouclé depuis plusieurs semaines.