Tourisme : La Tunisie veut dépasser la France et devenir leader mondial de la… thalassothérapie
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Environ 1.400 kilomètres de littoral méditerranéen, 300 jours de soleil par an, des sources thermales et des tarifs avantageux : la Tunisie, numéro deux mondial de la thalassothérapie, pousse ses atouts avec l’ambition de ravir à la France sa première place.
Par rapport à d’autres pays de la région, « les atouts principaux de la Tunisie sont ses plages et la thalassothérapie », estime Mario Paolo, un curiste italien, à Korbous, ville thermale perchée sur une colline à une heure de route de Tunis.
390 spa et 60 centres de thalasso
Avec ses 60 centres de thalasso et 390 Spa (centres de remise en forme) dont 84 % dans des hôtels, la Tunisie se classe au deuxième rang mondial derrière la France, selon l’Office national du thermalisme et de l’hydrothérapie (ONTH).
« L’hydrothérapie en général attire 1,2 million de visiteurs et curistes par an dans tous les centres, stations (thermales) et Spa » avec 70 % de clientèle européenne dont 40 % de Français, souligne Shahnez Guizani, directrice générale de l’ONTH. Le chiffre d’affaires de la thalasso représente 50 % du tourisme de santé, soit 200 millions de dinars par an (environ 60 millions d’euros).
Une relance bienvenue du tourisme
Le tourisme dans le pays nord-africain, pénalisé sur la dernière décennie par des attentats et le Covid, a connu « une reprise et a retrouvé les niveaux de 2010 », année de référence, d’après Shahnez Guizani.
Le nombre de visiteurs étrangers a dépassé officiellement les dix millions en 2024, un record pour ce secteur qui représente 7 % du PIB tunisien et près de 500.000 emplois directs et indirects. « Dès qu’on arrive, on trouve les palmiers, le soleil… Que du bonheur ! Mais il y aussi le rapport qualité-prix. Ici les cures sont bien moins chères qu’en France : 1.000 euros la semaine tout compris au lieu de 3.000 », souligne à Monique Dicrocco, une Française de 65 ans.