Prix du gaz, des péages, de l’électricité, du tabac, taux du livret A… Ce qui change au 1er février 2025
Au premier jour de chaque mois, des changements impactent le quotidien des Français. Ce 1er février ne fait pas exception avec des hausses de tarifs concernant le gaz, les péages ou le tabac mais aussi des factures d’électricité en baisse. 20 Minutes fait le point sur les nouveautés qui vont se mettre en place dès ce samedi.
Le livret A va moins rapporter
Le taux du Livret A va être revu à la baisse à 2,4 % au 1er février, contre 3 % actuellement, après une proposition du gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau. Ce nouveau taux du Livret A, boussole de l’épargne française, « permettra d’amplifier le mouvement très positif de relance du financement du logement social et des collectivités locales observé depuis plus d’un an », écrit la Banque de France dans un communiqué.
Il s’agit de la première baisse du taux du Livret A depuis début 2020, quand ce taux était passé de 0,75 % à 0,50 %. Il faut remonter à 2009 pour retrouver une baisse d’ampleur plus importante, supérieure à 0,6 point.
Baisse de la facture d’électricité
Plus de 24 millions de ménages abonnés au « tarif Bleu » d’EDF auxquels s’ajoutent les 4 millions d’abonnés en offre de marché indexée sur ce tarif réglementé de vente (TRV) vont pouvoir souffler. Leur facture d’électricité baissera de 15 % en moyenne à compter de samedi. EDF promet ainsi à ses abonnés de les informer « dès début février de l’impact sur [leur] facture d’électricité ». « Si vous êtes mensualisé, vos mensualités seront revues à la baisse prochainement », ajoute le fournisseur d’électricité. Le fournisseur historique EDF précise à l’AFP qu’il appliquera la baisse sur les mensualités de tous ses clients mensualisés « dès le mois de mars et au plus tard à l’été ».
La ristourne ne sera toutefois pas la même pour tous, des hausses s’appliqueront pour 10 millions d’abonnés. L’augmentation de l’accise concerne tous les clients, en tarif réglementé ou non, et celle du « Turpe » sera appliquée « pour la très grande majorité des contrats » en offres de marchés, selon le Médiateur national de l’énergie, autorité publique indépendante. Ces clients qui ont déjà bénéficié depuis plus d’un an de la baisse des prix de gros avec des offres jusqu’à 30 % inférieures au TRV, devraient ainsi voir leur avantage se réduire.
Hausse des tarifs du gaz
Pour les foyers qui se chauffent au gaz, ça sera l’inverse. La facture va augmenter pour passer de 0,14648 euro TTC concernant l’eau chaude et la cuisson combinées en janvier, à 0,14775 euro en février. Quant au chauffage, les tarifs atteignent en moyenne 0,11877 euro TTC, contre 0,11751 euro le mois dernier.
Notre dossier sur les prix du gaz
Selon la Commission de régulation de l’énergie (CRE), le prix repère moyen se situe à « 103,05 euros/MWh HT, soit 145,35 euros/MWh TTC tous consommateurs confondus ».
Un passage au péage plus coûteux
Sur l’année 2025, les péages autoroutiers augmenteront en moyenne de 0,92 %, et cette augmentation commence à partir du 1er février, selon Le Parisien. La hausse, inférieure à celles de 2018 et 2019, avant la crise sanitaire et les tensions énergétiques liées à la guerre en Ukraine, a été présentée comme un effort pour préserver le pouvoir d’achat des Français.
Fumer, une habitude de plus en plus chère
Les prix de nombreux paquets de cigarettes ont déjà été relevés en janvier dernier pour atteindre jusqu’à 14,10 euros pour des Gitanes. D’autres marques vont connaître le même sort à partir du 1er février. Les Dunhill vont par exemple coûter 13,50 euros. Le tabac à rouler est davantage concerné notamment chez Lucky Strike, dont plusieurs formules vont prendre 10 centimes supplémentaires comme le paquet de 30 g de Fleurs du pays. La liste précise et exhaustive des produits concernés est disponible sur le site Service public.
Une carte resto pour que les étudiants puissent manger
Les étudiants qui n’ont pas la chance d’avoir un restaurant universitaire, ou Crous, à disposition, vont recevoir une carte prépayée sur laquelle seront versés chaque mois 40 euros pour les boursiers et 20 euros pour les non-boursiers. Comme pour les tickets-restaurant des salariés, cette carte pourra être utilisée dans les commerces d’alimentation, précise le site Service public. Dans les territoires ultramarins, cette aide est majorée de 10 euros.