Accident de car en Eure-et-Loir : Davantage de contrôles des chauffeurs, annonce le ministre des Transports
Un car scolaire s’est couché, tuant une lycéenne jeudi matin près de Châteaudun dans l’Eure-et-Loir. Suite à ce drame, le test salivaire aux stupéfiants du conducteur de 26 ans s’est révélé positif, a annoncé le parquet de Chartres. Une information qui a choqué le ministre chargé des Transports.
Philippe Tabarot a annoncé jeudi sur RTL qu’allaient être menés « des contrôles de plus en plus importants » des chauffeurs, notamment « au niveau des stupéfiants » après ce drame. « J’en ai parlé cet après-midi avec mon collègue ministre de l’Intérieur », Bruno Retailleau, « nous allons mener un certain nombre d’actions pour opérer des contrôles de plus en plus importants », a-t-il promis.
Un test sanguin attendu
« Malheureusement, ce qui avait été fait […] contre l’alcool auprès d’un certain nombre de chauffeurs il y a quelques années, devra se faire au niveau des stupéfiants », a-t-il ajouté. Un test sanguin de détection des stupéfiants a été effectué sur le conducteur de car dont les résultats, plus fiables qu’avec le test salivaire, seront connus « très probablement dans la nuit ou demain dans la matinée », a indiqué Philippe Tabarot.
Notre dossier sur les accidents de la route
Le conducteur a livré une première explication, déclarant « avoir croisé un véhicule circulant trop proche de la ligne séparatrice, avoir voulu l’éviter, et s’être retrouvé dans le fossé », a indiqué jeudi le procureur de la République Frédéric Chevallier dans un communiqué. Selon un bilan toujours provisoire, une lycéenne de 15 ans a trouvé la mort et 20 élèves ont été blessés et se trouvent « en urgence relative ». Quatorze d’entre eux « ont été transportés vers le centre hospitalier de Châteaudun ».