Municipales 2026 : Qu’est-ce qui pousse Marion Maréchal à envisager une candidature à Paris ?
L’extrême droite à l’assaut de la capitale. Depuis qu’Anne Hidalgo a annoncé, le 27 novembre dernier, qu’elle ne briguerait pas un troisième mandat, les ambitions s’aiguisent de toutes parts… même à l’extrême droite.
En effet, selon des informations du Point, confirmées par BFM TV, Marion Maréchal songerait à se présenter aux municipales de 2026 dans la capitale. Elle se rajouterait ainsi à la longue liste des candidats déjà déclarés parmi lesquelles Rachida Dati, Ian Brossat, Emmanuel Grégoire, Rémi Féraud ou encore les écologistes David Belliard, Yannick Jadot, Fatoumata Koné et Anne-Claire Boux.
« Il y a un intérêt et une réflexion »
Si l’eurodéputée, qui a récemment trahi Eric Zemmour pour se rapprocher du RN, n’est pas encore officiellement candidate, elle envisagerait sérieusement cette possibilité.
« Il y a un intérêt et une réflexion. […] Un petit groupe de proches de Marion Maréchal est chargé de s’y intéresser de plus près, d’étudier, de scruter », confie l’entourage de la nièce de Marine Le Pen, à BFM TV.
Reste à savoir quels seraient la stratégie et l’intérêt de la cheffe de file du mouvement Identité Libertés, et petite-fille de Jean-Marie Le Pen, à se présenter dans la capitale où l’extrême droite s’est toujours cassé les dents.
Une certaine visibilité et des voix à conquérir à droite
Un mélange entre couverture médiatique importante et un intérêt à alimenter une porosité toujours plus grande entre la droite traditionnelle et l’extrême droite selon son entourage, en témoignent les bons résultats du RN et des Ciottistes dans les dix-huit circonscriptions de la capitale aux dernières législatives (ils ont tous dépassé les 5 %) : « Il y a une bataille politique importante. Un défi à relever pour notre camp politique. Un défi qui ne peut être relevé que dans l’union. Il y a un électorat de droite qui se tourne de plus en plus vers le camp national mais qui demande à être conforté. »
Reste qu’il faudra commencer par convaincre dans son propre camp et au RN, où Thierry Mariani, membre du bureau national du Rassemblement national, aurait un temps d’avance pour être le candidat désigné du parti de Marine Le Pen.