Nouvel An lunaire : On vous explique pourquoi on ne dit plus « Nouvel An chinois »
Des lanternes rouges, symbole de bonheur et de prospérité, des pétards et de la danse… de quoi entrer dans une nouvelle ère honorablement. Symbolisée par un des douze signes du zodiaque – le cochon, le chien, le coq, le singe, le bouc, le serpent, le dragon, le chat, le tigre, le buffle ou le rat – et l’un des 5 éléments – l’eau, le feu, le métal, le bois, ou la terre – le Nouvel An lunaire a de bien nombreux noms. Alors pourquoi « Nouvel An chinois » est-il un abus de langage ?
« Seollal » en Corée, ou « Têt » au Vietnam, s’il est l’un des événements les plus importants de la tradition chinoise, il est aussi célébré dans plusieurs autres pays d’Asie. Des festivités se déroulent en Corée du Sud, au Tibet, au Vietnam, à Singapour, en Indonésie et en Malaisie, par exemple. Il ne s’agit donc pas que du Nouvel An chinois, comme on le dit souvent.
À chacun son calendrier
Chaque nouvelle ère a lieu à une date non fixe, calculée par rapport aux cycles lunaires. Pour les pays qui se réfèrent au calendrier chinois traditionnel, le renouveau à lieu à la deuxième nouvelle lune après le solstice d’hiver, entre janvier et février. Autrement, pour la Thaïlande ou le Népal notamment, le passage à la nouvelle année se déroule entre mars et avril, selon le calendrier hindou.
En 2024, on célèbre l’année du Dragon de bois, un animal censé apporter créativité et chance. En 2025, le Serpent de bois et en 2026 le Cheval de feu.