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Guerre-Israël : Israël va couper « tout contact » avec l’Unrwa, les Etats-Unis approuvent

Les Etats-Unis approuvent. Ce mardi, l’ambassadrice américaine à l’ONU par intérim a déclaré que son pays « soutenait » la mise en œuvre de la législation israélienne visant l’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), a déclaré mardi devant le Conseil de sécurité, décrivant une « exagération » des impacts de ces lois.

« La réunion d’aujourd’hui est centrée sur les lois israéliennes […] qui pourraient avoir un impact sur les activités de l’Unrwa et interdire les contacts entre les responsables israéliens et l’Unrwa », a noté Dorothy Shea. « C’est la décision souveraine d’Israël de fermer les bureaux de l’Unrwa à Jérusalem le 30 janvier. Les Etats-Unis soutiennent cette décision », a-t-elle ajouté alors qu’avant l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche, Washington avait demandé une « pause » dans l’application de la nouvelle législation israélienne qui doit entrer en vigueur jeudi.

« Colonne vertébrale » ou « exagération »

« L’exagération des effets de ces lois et l’insinuation que cela mettra à l’arrêt toutes les opérations humanitaires est irresponsable et dangereuse », a-t-elle estimé, affirmant que l’Unrwa « n’est pas et n’a jamais été la seule option pour l’aide humanitaire ».

L’ONU et de nombreux Etats membres répètent au contraire que l’Agence est irremplaçable dans les Territoires palestiniens et la « colonne vertébrale » de l’aide humanitaire à Gaza. Les Etats-Unis, et plusieurs autres pays, avaient suspendu leur contribution financière à l’Unrwa après des accusations d’Israël en janvier 2024 affirmant que certains de ses employés avaient participé aux attaques du Hamas du 7 octobre 2023.

Un rôle crucial à Gaza, selon l’administration Biden

Alors que la plupart des donateurs ont repris leur financement après une mission indépendante d’évaluation du travail de l’Unrwa et le licenciement de plusieurs employés, le Congrès américain avait lui adopté une loi interdisant de reprendre le financement des Etats-Unis.

Mais le gouvernement de Joe Biden estimait malgré tout que l’agence jouait un rôle crucial à Gaza, et avait réclamé une pause de la mise en œuvre de la législation israélienne. Dorothy Shea s’est d’autre part inquiétée d’informations disant que des otages israéliens libérés avaient été « détenus par le Hamas dans des installations de l’ONU » à Gaza, réclamant une « enquête complète et indépendante » sur ces « accusations graves ».