Belgique

« Je pense que les pédagogies actives ne préparent pas nécessairement à la vie réelle »

Certains parents ayant opté pour une école à pédagogie active pour leur enfant changent d’avis en cours de cursus ou le réintègrent dans le traditionnel à partir de la première secondaire. Que penser de ces méthodes pédagogiques qui entendent rendre l’enfant acteur de ses apprentissages ? « La Libre » a interrogé trois personnes de terrain, parmi lesquelles Jean-François Nandrin, professeur au Collège Saint-Michel, ancien directeur de l’École secondaire du Sacré-Cœur de Lindthout.

D.R.
Directeur pendant dix ans de l’École secondaire du Sacré-Cœur de Lindthout, Jean-François Nandrin enseigne aujourd’hui au Collège Saint-Michel à Bruxelles (Etterbeek). ©D.R.

Des parents inquiets qui regrettent d’avoir inscrit leur enfant dans une école à pédagogie active et qui souhaitent « rectifier le tir » (sic) en cours de cursus… Jean-François Nandrin en a rencontré plus d’un au cours de sa carrière. Professeur, puis directeur pendant dix ans de l’École secondaire du Sacré-Cœur de Lindthout, il enseigne aujourd’hui au Collège Saint-Michel à Bruxelles (Etterbeek).

Vous enseignez fréquemment à des jeunes qui sortent d’une école à pédagogie active. Ceux-ci éprouvent-ils des difficultés ou, au contraire, des facilités lorsqu’ils rejoignent l’enseignement traditionnel ?