AC Milan : Sergio Conceiçao a-t-il réellement voulu se battre avec son défenseur Davide Calabria ?
Il a débarqué en Serie A il y a seulement un mois mais le divertissement est déjà total. Auteur de son amusante danse signature, cigare aux lèvres dans le vestiaire, après avoir remporté la Supercoupe d’Italie le 6 janvier, Sergio Conceiçao continue de détonner à la tête de l’AC Milan. On a ainsi eu droit à une séquence totalement folle dimanche à l’issue d’un succès arraché contre Parme (3-2) en Serie A.
Alors que tous les Rossoneri se félicitaient pour cette victoire assez miraculeuse (grâce à des buts de Reijnders et Chukwueze dans le temps additionnel), l’entraîneur portugais s’est alors rué vers quelqu’un sur la pelouse, comme pour en découdre. Un entraîneur/joueur adverse qui l’aurait copieusement insulté durant le match ? Pensez-vous, Sergio Conceiçao visait son propre défenseur Davide Calabria, comme l’a bien capté le diffuseur italien.
« Nous ne sommes pas à l’église »
L’ancien coach nantais a en effet pointé du doigt celui-ci à plusieurs reprises, avant d’être retenu par son adjoint ainsi que par l’international français Youssouf Fofana. Titulaire dimanche, Davide Calabria venait d’être remplacé à vingt minutes de la fin de ce match, alors que l’AC Milan était encore mené 1-2. « Ce sont des choses qui arrivent sur le terrain, il y avait tellement d’adrénaline, s’est expliqué au micro de DAZN le désormais ex-capitaine des Rossoneri, après cette altercation. Il y a eu un malentendu entre nous deux, et nous nous sommes expliqués. C’est quelque chose de banal et normal dans le football. »
Alors, pas certain qu’on puisse accoler les qualificatifs « banal et normal » à ce cher Sergio Conceiçao. Alors qu’il s’est également distingué dimanche en remplaçant dès la mi-temps ses supposés leaders Théo Hernandez et Rafael Leao, celui-ci nous a tout autant régalés dans ses explications d’après-match en conférence de presse.
« C’est comme quand on va au restaurant avec ses enfants : s’ils ne se comportent pas correctement, on doit intervenir. Moi, je suis comme ça, direct et frontal. Il n’y a pas d’hypocrisie : on se dit les choses entre hommes. Ce n’est pas beau à voir mais c’est le football. Nous ne sommes pas à l’église. »
Ne change rien Sergio, surtout ne change rien.