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Bruno Guillon témoigne à la barre de la vie brisée de sa famille par le home-jacking dont ils ont été victimes

Bruno Guillon est apparu visiblement marqué mercredi 22 janvier au tribunal correctionnel de Versailles accompagné de sa femme pour faire face à leurs agresseurs, plus d’un an après le home-jacking dont sa famille a été victime.

Dans la nuit du 27 septembre 2023, l’animateur télé et radio, sa femme et leur fils de 14 ans ont été menacés et menottés par des intrus qui avaient surgi à leur domicile. Hier, cinq personnes, âgées de 19 à 35 ans, ont comparu, suspectées d’avoir participé à l’organisation du cambriolage. C’est un homme encore traumatisé qui s’est avancé à la barre.

Famille brisée

« Les victimes aujourd’hui, c’est nous […] Ils ont brisé la vie d’un gamin de 14 ans au moment des faits. Il avait des rêves d’études qu’il ne fera pas parce que, à cause de cette agression, c’est devenu compliqué à l’école », a-t-il ainsi témoigné comme le rapporte Ouest-France.

« Ils ont volé ma vie de papa parce que quand on élève un enfant, on est là dès son plus jeune âge pour lui dire qu’on est là pour l’aider et le défendre. Et là, il se retrouve avec un papa qui est nu, assis sur le bord du lit, les mains attachées dans le dos en train de supplier les agresseurs de ne pas faire de mal ni à sa mère ni à lui », a-t-il ajouté.

L’animateur star de Fun Radio s’est ensuite adressé à ses agresseurs.

« Vous avez brisé une famille et un couple. Nous, ma femme, mon fils et moi on est condamnés à être malheureux pour le restant de nos jours », a-t-il lâché.

Ces syndromes de stress post-traumatiques ont visiblement été entendus par le tribunal, lequel a condamné les cinq accusés à des peines allant de trois à douze ans de prison. Après le verdict, deux d’entre eux, qui n’ont pas réussi à accorder leurs violons durant l’audience, en sont venus aux mains en dehors du box des accusés, nécessitant l’intervention des surveillants pénitentiaires, précise Le Parisien.