Trafic de cocaïne à Oran : 2ᵉ grande saisie en quelques jours et des milliards en jeu
En moins d’une semaine, la wilaya d’Oran est de nouveau au cœur d’une affaire retentissante liée au trafic de drogue. Ce mardi 21 janvier 2025, les autorités judiciaires ont annoncé la saisie de près de 110 kg de cocaïne et une somme colossale de 11 milliards et 666 millions de centimes.
Une opération d’envergure qui intervient quelques jours seulement après une autre saisie majeure de plus de 20 kg de cocaïne, le 15 janvier dernier. Ces deux affaires mettent en lumière l’ampleur du trafic de stupéfiants dans la région et la détermination des forces de l’ordre à démanteler les réseaux criminels organisés.
Oran : 110 kg de cocaïne et plus de 11 milliards saisis
Le tribunal d’Oran a révélé ce mardi les détails d’une opération spectaculaire. Les forces de l’ordre ont intercepté 109 kg et 896 grammes de cocaïne, ainsi qu’une somme d’argent avoisinant les 11,666 milliards de centimes. Ces saisies ont été effectuées dans la voiture et la résidence de l’un des suspects, identifié comme membre d’un réseau criminel organisé.
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Cinq individus ont été arrêtés et placés en détention provisoire. Ils sont poursuivis pour des chefs d’accusation graves, que voici :
- Importation, détention, stockage de drogues destinées à la vente ;
- blanchiment d’argent et contrebande ;
Selon le tribunal, ces activités représentent « un niveau de dangerosité menaçant la santé publique« .
Trafic de drogue en Algérie : les autorités enchainent les saisies
Cette nouvelle saisie intervient moins d’une semaine après une autre opération d’envergure. Le 15 janvier 2025, le procureur de la République près le tribunal du pôle pénal spécialisé d’Oran avait annoncé la saisie de 20,608 kg de cocaïne et de 1,685 milliard de centimes. Treize individus avaient été interpellés, dont douze placés en détention provisoire et un autre sous contrôle judiciaire.
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Les accusations portées contre eux sont similaires. À savoir, l’importation, la possession, le stockage et l’obtention de drogues dans le cadre d’un groupe criminel organisé. Ainsi que la contrebande de haut degré de gravité et le blanchiment d’argent.
L’affaire Kamel Chikhi, alias « Boucher » : un autre scandale judiciaire à Oran
Dans un autre registre, mais tout aussi révélateur des défis auxquels fait face la justice à Oran, l’affaire Kamel Chikhi. Surnommé « Boucher », a marqué les esprits début janvier 2025. Le tribunal pénal d’appel du Conseil judiciaire d’Alger a condamné Chikhi à trois ans de prison ferme, tandis que l’ancien maire de Kouba, identifié sous les initiales « L.M », a écopé d’une peine plus lourde de cinq ans de prison ferme. Huit autres accusés ont reçu des peines variant de l’acquittement à un an d’emprisonnement.
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L’affaire trouve son origine dans une démolition d’une maison à Kouba, appartenant à une femme du quartier. Les charges retenues contre Kamel Chikhi dans cette affaire incluent :
- Falsification de documents publics ;
- Usage de faux ;
- Destruction de documents officiels ;
- Abus de fonction ;
- Manipulation de données informatiques ;
En somme, les récentes opérations à Oran, couplées à l’affaire « Boucher », illustrent les multiples défis auxquels font face les services de sécurité et la justice algérienne.
