Allemagne : ils voulaient appeler leur bébé « Lucifer », le tribunal dit non

C’est toujours un casse-tête de trouver un prénom pour son futur bébé. Classique, original, rare ou à la mode ? Un couple d’Allemands a fait le choix audacieux de vouloir appeler leur garçon « Lucifer », raconte The Times lundi. Mais ils n’ont pas été autorisés à le faire.

Pourquoi la justice a refusé ?

En effet, le tribunal de Rostock situé dans le nord du pays a refusé leur demande. En Allemagne, les prénoms peuvent être écartés s’ils menacent le bien-être de l’enfant. Par exemple, si le prénom est offensant, ridicule ou s’il désavantage la personne dans la société.

En Allemagne, d’autres prénoms ont été interdits comme : Satan, Judas, Lénine, Gucci, McDonald, Excalibur, Pain… Contrairement aux idées reçues, Adolf n’est pas proscrit. Les plus populaires en 2024 étaient Emily et Noah.

Et en France ?

En France, le choix des prénoms est contrôlé par l’officier de l’état civil lors de la déclaration de naissance, rappelle le site Service-public.fr. Ce dernier ne peut pas refuser les prénoms mais il peut avertir le procureur de la République, si le choix fait par les parents lui semble contraire à l’intérêt de l’enfant. Puis, une fois saisi par le procureur, le juge aux affaires familiales peut ordonner la suppression du prénom sur les registres de l’état civil. Il peut même aller jusqu’à attribuer un prénom à l’enfant si les parents refusent de trouver une solution.

Une affaire avait fait grand bruit l’an passé. Le prénom breton Fañch avait été refusé par la justice. Selon la circulaire du 23 juillet 2014, les prénoms doivent être écrits en langue française. Les tildes et les apostrophes sont donc interdits.