Nouvel an : « Ce n’est pas à la ministre de décider quelle place doit être fermée »
Il n’appartient pas à la ministre de l’Intérieur de donner des instructions aux bourgmestres sur la manière de faire face aux émeutes lors du réveillon du Nouvel An. Elle fournit néanmoins un cadre d’action dans lequel les autorités locales peuvent s’inscrire, a indiqué Annelies Verlinden mercredi lors d’un débat d’actualité en commission de l’Intérieur de la Chambre.
- Publié le 15-01-2025 à 17h51
Depuis les incidents survenus lors de la nuit du réveillon, la N-VA s’en prend à la ministre. Annelies Verlinden a rejeté ces critiques. « Ce n’est pas la ministre qui détermine quelle place doit être fermée. Elle fournit cependant un cadre d’action et la police fédérale peut toujours être sollicitée pour un soutien. A Bruxelles, par exemple, elle a assuré la sécurité de l’ordre public », a expliqué la ministre CD&V, qui s’est dite ouverte au débat notamment sur l’identification des fauteurs de trouble.
Annelies Verlinden a également évoqué les arrestations survenues lors du réveillon. A Bruxelles, il y a eu 153 arrestations judiciaires et administratives, contre 206 l’année précédente. La ministre a précisé que ces chiffres ne disent pas tout, mais ils ne confirment pas l’image selon laquelle la situation s’aggraverait. A Anvers, 49 personnes ont été arrêtées, dont 28 mineurs : 39 arrestations administratives et 10 arrestations judiciaires. Plusieurs jeunes Anversois avaient été assignés à résidence le soir du Nouvel An. Selon les chiffres les plus récents, 60% d’entre eux s’y sont conformés.
