Vendée Globe 2024 : Dalin creuse encore l’écart, ça va secouer sévère au large du cap Horn… Le journal de la course
Comme chaque jour, vous trépignez d’impatience à l’idée de retrouver votre cher journal du Vendée Globe adoré. Alors, sans plus attendre, on replonge la tête la première dans les océans pour voir ce qu’il s’est passé ces vingt-quatre dernières heures.
Dalin creuse à nouveau l’écart
Il n’y a pas encore la ligne droite de Longchamp, mais l’écart se creuse à nouveau entre le leader Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance) et son dauphin, Yoann Richomme (Paprec Arkéa), passant de 98,68 milles lundi soir au pointage de 19 heures à 132 milles lors du dernier relevé, ce mardi, à 11 heures. Mais si Dalin filait à meilleure allure que son compère aux premières heures du jour, il semblerait que les deux skippeurs naviguent désormais à égale vitesse, autour des 18 nœuds. L’arrivée des deux hommes est toujours prévue entre le 14 et le 15 janvier prochain.
Le classement à 15h
1. Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance)
2. Yoann Richomme (Paprec Arkéa) à 132,26 milles du leader
3. Sébastien Simon (Groupe Dubreuil) à 651 milles
4. Jérémie Beyou (Charal) à 2102 milles
5. Thomas Ruyant (Vulnerable) à 2111 milles
Simon devrait s’assurer la 3e place
Derrière, le suspense est mort ou presque. Largué par les deux bolides de devant, Sébastien Simon (Groupe Dubreuil) est en revanche bien parti pour s’assurer la troisième place du podium. A 11 heures, mardi, il comptait plus de 400 milles d’avance sur son poursuivant, Jérémie Beyou (Charal). Le skippeur de La Roche-sur-Yon a franchi l’équateur ce mardi matin à 7h08 et rien ne semble pouvoir contrecarrer ses plans.
Deux tempêtes au large du Cap Horn
Ça secoue sévère au large du Cap Horn, où deux grosses tempêtes sont venues contraindre les zinzins des mers à se montrer très prudent. On évoque la possibilité d’un vent très violent et de vagues de plus de cinq mètres. Pas de quoi rassurer la benjamine de la course, Violette Dorange, comme elle le confiait récemment au Figaro.
« J’ai fait tous les scénarios et les routes possibles. Je suis super inquiète et terrifiée à l’idée d’aller là-dedans… Ce matin [lundi], j’ai craqué car je ne me sens pas d’aller dans la dépression », a-t-elle avoué. Mardi midi, celle-ci n’était encore qu’à 400 milles du rocher symbolisant le basculement dans l’océan Atlantique. On lui souhaite bien du courage pour la galère à venir.
Des nouvelles de « Marina Foils »
Comme depuis plusieurs jours, Marina Foils continue de bien remonter au classement. Une 55.000 place dans la remontée de l’Atlantique Sud à côté du maître Jean Le Cam, on a connu pire situation. Mais c’est bien la seule raison de se réjouir. Car, comme prévu, le bateau de 20 Minutes sur « Virtual Regatta » est arrivé dans une no go zone, un espace sans vent qui risque de durer dans le temps.
Une vitesse maximale de 5 nœuds, on est loin des dépressions puissantes et des vagues de 8 mètres des mers du Sud. Alors, on donne un coup de fil aux proches, on fait des grosses siestes et la popote en se disant qu’on est quand même bien là, au milieu de nulle part, seul, sans emmerdes. Allez, encore quelques heures de pétole, et on repartira de plus belle. Il y a quand même les gosses qui nous attendent aux Sables-d’Olonne.