Crash d’avion au Kazakhstan : Des spéculations et une enquête très attendue pour faire la lumière sur la catastrophe
Sur les 67 personnes à bord, 38 sont décédées dans le crash d’un avion mercredi dans l’ouest du Kazakhstan. L’Azerbaïdjan observe ce jeudi une journée de deuil national. Selon la compagnie aérienne, l’Embraer 190 avec 62 passagers et cinq membres d’équipage à son bord assurait un vol entre Bakou, la capitale azerbaïdjanaise, et Grozny, capitale de la république caucasienne russe de Tchétchénie. Il s’est écrasé près d’Aktaou, port de la mer Caspienne et a pris feu.
Une enquête est en cours, selon Astana, mais certains experts militaires et d’aviation ont affirmé d’ores et déjà que l’appareil, qui survolait une zone du Caucase russe où une attaque de drone a été reportée, aurait pu être abattu par accident par un système russe de défense antiaérienne.
L’enquête très attendue
Les autorités kazakhes ont aussitôt dénoncé des « spéculations » autour de l’accident, alors qu’aucune hypothèse officielle sur les origines du crash n’a été avancée jeudi matin. « Nous devons attendre la fin de l’enquête », a souligné le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Des spécialistes du ministère kazakh des Transports, ainsi qu’une délégation de l’Agence azerbaïdjanaise de l’aviation civile et des représentants d’Azerbaijan Airlines participent notamment à l’enquête. Des responsables d’Embraer et du centre brésilien d’enquête et de prévention des accidents aéronautiques (CENIPA) sont également attendus au Kazakhstan, selon les autorités kazakhes.
Un blogueur et expert militaire russe Iouri Podoliaka a pour sa part assuré, sur Telegram, que des trous visibles sur le fuselage de l’avion étaient similaires à ceux qui pourraient être causés par « un système de missiles antiaériens ».