Gouvernement Bayrou : Quand la ministre des PME était condamnée aux prud’hommes pour avoir licencié sa femme de ménage
Un licenciement pour « faute grave » qui lui permettait d’économiser. En 2022, Véronique Louwagie, alors députée Les Républicains et désormais ministre chargée du Commerce, de l’artisanat, des petites et moyennes entreprises et de l’économie sociale et solidaire, a été condamnée aux Prud’hommes pour le licenciement de sa femme de ménage.
Cette dernière était en arrêt de travail pour « une inflammation des tendons et un syndrome du canal carpien, maladies reconnues par la Sécurité sociale comme accident du travail et maladie professionnelle en mai 2017 », note à l’époque le conseil de Prud’hommes, rapporte alors Ouest-France.
Moins d’indemnités à verser
Au lieu de licencier son employée pour inaptitude, l’élue LR opte pour la « faute grave », un choix qui « pourrait s’apparenter à une tentative de se soustraire aux conséquences d’un possible licenciement pour inaptitude. Lequel implique de doubler l’indemnité de licenciement et de verser une indemnité de préavis », note le Conseil des Prud’hommes.
« En quarante années, j’ai embauché environ 200 salariés, tant en qualité d’employeur particulier qu’en celle d’employeur professionnel, et je n’ai fait l’objet que d’une seule procédure en matière sociale de la part d’un de mes salariés », s’était toutefois défendue Véronique Louwagie, condamnée à verser 15.635,43 euros à son ancienne employée.