Real Madrid : « Je suis meilleur »… Le vrai Mbappé est de retour, on peut s’enflammer ?
L’année 2024 touche à sa fin et les doutes de Kylian Mbappé semblent s’envoler avec elle. L’attaquant français a confirmé sa montée en puissance en délivrant une performance remarquable avec le Real Madrid face au FC Séville, dimanche (4-2). Pas seulement en ouvrant le score par ce qui s’impose comme son nouveau geste signature – la grosse frappe plein axe à mi-distance – et en délivrant une passe décisive pour Brahim Diaz, mais en retrouvant l’influence qu’on lui connaissait dans ses zones préférentielles du terrain. L’ancien Parisien aurait pu sortir du match avec une ou deux passes décisives de plus si ses coéquipiers s’étaient montrés plus adroits devant les buts.
Le plus important est ailleurs. Fini les matchs traversés comme un fantôme et sauvés par un « tap-in » sur un malentendu, les gestes forcés et lamentablement ratés, les appels de balle à contretemps, la sensation d’un homme complètement perdu sur le terrain. Mbappé semble avoir trouvé sa place et son rythme dans la machine merengue. Il se situe, par exemple, beaucoup mieux au côté d’un Jude Bellingham dont il tire désormais bénéfice du jeu. « Mon adaptation est finie, confirme le Français au micro de la chaîne du Real Madrid. Je me sens maintenant très bien dans cette équipe. On se connaît mieux avec mes partenaires, je joue mieux avec eux et ça se voit que je suis meilleur depuis plusieurs matchs. »
A Bilbao, Mbappé a « touché le fond »
Il ne nie pas les mauvais jours et prend sa part de responsabilité dans son malheur révolu. La séquence des penaltys ratés à Liverpool mais surtout Bilbao lui ont fait l’effet d’un seau d’eau glacée balancé à la gueule. « Je pense que le match à Bilbao m’a servi parce que j’avais touché le fond. Ça m’a fait prendre conscience que je devais donner le maximum pour ce maillot et jouer avec personnalité. » Le voilà enfin arrivé là où il voulait être. Et l’histoire retiendra peut-être que Mbappé a retrouvé son niveau là où il l’avait laissé deux ans plus tôt : un soir de décembre au Lusail Stadium.
