Belle moisson dans nos prison: près de 400 GSM saisis, de nouveaux détecteurs et brouilleurs livrés prochainement
Le ministre de la Justice Paul Van Tigchelt (Open VLD) confirme que les contrôles liés aux GSM dans les prisons ont permis de saisir des centaines d’appareils interdits, et que la lutte va encore se renforcer grâce à de nouveaux détecteurs et un test de brouillage des signaux téléphoniques, rapporte Sudinfo lundi.
- Publié le 23-12-2024 à 07h16
Le ministre de la Justice estime qu’il s’agit réellement d’un fléau : « La recherche de GSM et de smartphones a lieu constamment au sein de tous les établissements pénitentiaires, par des actions ciblées de sweeping organisées régulièrement », une technique qui fournit un signal positif si un appareil se trouve dans une cellule. « On trouve en moyenne un peu plus de 300 GSM chaque année, en plus de ceux trouvés par le système pénitentiaire dans ses activités régulières », a-t-il répondu à une question du député Jean-Luc Crucke (Engagés).
Cette année, cette moyenne devrait être dépassée puisque fin octobre, 380 smartphones avaient déjà été saisis grâce au sweeping.
Le ministre annonce en outre que « la Direction générale des Établissements pénitentiaires a acheté 22 appareils de détection de GSM, qui seront livrés prochainement », capables de repérer des téléphones portables les plus récents. Pour contrer les criminels qui utilisent des GSM ou des smartphones en détention, M. Van Tigchelt assure toutefois préférer les systèmes de brouillage, qui seront testés dès janvier dans une prison belge.
« Nous envisageons de concentrer les « high value targets » dans quelques prisons et d’organiser le brouillage. Ce projet pilote doit permettre de se familiariser avec la technologie mais aussi de tester son efficacité avant de l’étendre à d’autres prisons », a-t-il expliqué en Commission de la Justice.
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