France

Paris : Un adolescent tué lors d’une rixe entre bandes rivales dans le 13e arrondissement

Un adolescent de 15 ans est mort ce mardi matin aux abords du lycée Rodin dans le 13e arrondissement de Paris. Selon BFM TV, une bande d’une dizaine d’adolescents a été impliquée dans une rixe près de la rue Corvisart au cours de laquelle le jeune homme a été blessé à l’arme blanche.

La police a été alertée peu après 8 heures « pour une rixe entre plusieurs personnes à proximité d’un établissement scolaire », selon une source policière. A l’arrivée des policiers, « les protagonistes avaient pris la fuite », a-t-elle ajouté.

Il décède malgré l’arrivée des secours

Le mineur « se trouvait en arrêt cardio-respiratoire […] présentant des blessures à la tête et un couteau étant découvert à proximité de lui » et, « en dépit des tentatives de réanimation du Samu, son décès a été constaté à 9h15 », a précisé le parquet.

Malgré l’intervention des Sapeurs-pompiers de Paris qui a dépêché cinq engins sur place, dont trois véhicules de secours et d’assistance aux victimes, l’adolescent n’a pas survécu à ses blessures. Selon le média, la victime n’était pas scolarisée dans le lycée Rodin.

« Ce meurtre s’inscrit dans la continuité d’un phénomène de rixes entre jeunes »

Un magistrat de permanence du parquet s’est rendu sur place et une enquête pour meurtre a été confiée à la sûreté territoriale de Paris. « Une sécurisation du secteur a été mise en place sur instruction du préfet de police de Paris », a précisé la source policière.

« Ce meurtre s’inscrit dans la continuité d’un phénomène de rixes entre jeunes, récurrentes sur le secteur du 13e arrondissement où huit affrontements ont été constatés depuis le mois de mai 2024 », a précisé le parquet.

« Ce phénomène fait l’objet d’une attention resserrée de GLTD spécifiques (Groupements locaux de traitement de la délinquance), réunissant le parquet de Paris, la préfecture de police, la préfecture de région, la Ville de paris, l’Education nationale et la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), afin que les signes précurseurs soient détectés au plus tôt, communiqués aux autres acteurs, et déclenchent des patrouilles préventives au plus près des lieux d’inquiétude », a-t-il détaillé.