PSG – OL : Chant insultant, Hakimi pour calmer les supporters… Pourquoi le match a été interrompu ?
Ils ont repris en chœur le chant au bout du temps additionnel, sachant qu’ils ne risquaient plus rien. Du moins pour le moment. Le Virage Auteuil a chanté pendant de longues minutes « les Lyonnais sont des salopes », chant qui avait provoqué l’arrêt du match pendant quelques minutes en début de seconde période lors de la rencontre entre le PSG et l’OL, ce dimanche soir au Parc des Princes.
Ces chants insultants avaient déjà été entonnés à la fin de la première période, obligeant le speaker du stade à prendre la parole : « Veuillez stopper les messages insultants, sinon le match pourrait être arrêté voire perdu pour le club », a-t-il notamment déclaré au micro. Cela n’a pas calmé les ultras parisiens qui ont donc repris le chant après les citrons.
Hakimi pour calmer les supporters
Après de longues minutes où les insultes ont été entonnées, le délégué du match a donc appelé l’arbitre pour lui signifier l’arrêt de la rencontre. Benoît Bastien a signifié la mesure aux deux capitaines, un peu interdits. Achraf Hakimi, capitaine d’un soir s’est donc précipité vers le CUP pour demander aux supporters d’arrêter, accompagné d’autres coéquipiers.
D’autres ont été entonnés en seconde période, cette fois pendant au moins cinq minutes, ce qui a entraîné l’interruption du match pendant quelques minutes. A la 54e minute, Achraf Hakimi, capitaine dimanche soir, s’est dirigé au pied de la tribune pour demander de cesser les chants insultants.
« On s’en bat les couilles »
Sous la bronca du stade, les chants ont stoppé, malgré la reprise par tout le virage de « On s’en bat les couilles », et « Liberté pour les ultras ». Quelques supporters ont bien tenté de rechanter « les Lyonnais sont des salopes » durant la seconde période, mais cela a été bien couvert par le reste du virage.
Fin octobre, le club de la capitale a été sanctionné par la commission de discipline de la LFP après les chants homophobes entonnés pendant une dizaine de minutes par des supporteurs du Collectif Ultras Paris à l’encontre des Marseillais lors de la réception de Strasbourg le 19 octobre, à huit jours du « classique » remporté (3-0) par le PSG au Vélodrome.