OM – Lille : « Ce match aurait mérité un meilleur arbitrage », tacle Roberto De Zerbi

Au stade Vélodrome,

L’arbitre de la rencontre, Willy Delajod, raccompagné aux vestiaires par quatre ou cinq membres de la sécurité, face aux protestations des joueurs de l’Olympique de Marseille, et à la colère de leurs supporteurs. Le match de la 15e journée de Ligue 1 entre l’OM et le Losc (1-1), s’est achevé de manière confuse samedi après-midi au stade Vélodrome, laissant place à beaucoup d’incompréhensions. Et au moins autant de protestation de la part des Marseillais.

De la part de Roberto De Zerbi, essentiellement, au point que l’entraîneur de l’OM a estimé que monsieur Delajod n’avait « pas fait un bon match ». « Je crois que l’arbitre n’a pas fait un bon match, qu’il ne l’a jamais eu en main. Un match Marseille – Lille aurait mérité un meilleur arbitrage. Il ne m’a pas plu aujourd’hui, même si tout le monde se trompe et moi le premier. Mais il y a eu beaucoup d’épisodes qui ne m’ont pas plu », a insisté Roberto De Zerbi.

Des erreurs et des regrets

Selon lui, l’OM aurait « dû bénéficier d’un penalty », sans que l’on comprenne s’il parlait du coup d’épaule d’un Lillois sur Hojbjerg, qui aurait effectivement pu être sifflé, ou du plongeon de Rowe sur un très léger accrochage en toute fin de match.

Mais ce n’est pas tout, puisque figuraient également sur sa longue ligue de griefs, « un bloc évident sur Leonardo Balerdi sur le but lillois », et « un deuxième avertissement pour ses fautes systématiques sur Neal Maupay » pour Bafodé Diakité.

Pas d’expulsion pour le défenseur, qui en a donc profité pour venir crucifier Gerónimo Rulli et tout le stade Vélodrome en toute fin de match (87e), sur un coup franc provoqué bêtement par Hojbjerg. Très probablement né de sa frustration de ne pas obtenir un penalty quelques minutes plus tôt, comme quoi.

Rulli « le meilleur gardien de la Ligue 1 »

En zone mixte, Luis Henrique et Quentin Merlin, auteur de son premier but sous le maillot de l’OM à la conclusion d’une action typique de la philosophie de De Zerbi (17e), n’ont pas voulu commenter la piètre prestation de l’arbitre, mais plutôt souligner l’immense match de leur gardien, Gerónimo Rulli.

Sans lui, les Marseillais seraient probablement beaucoup plus que « frustrés » d’avoir concédé le match nul, après trois victoires consécutives. L’Argentin est complètement rentré dans la tête de Zhegrova et David, à coups d’arrêts, de sorties aussi vives au sol qu’impériales dans les airs, et de réflexes improbables. « Vous avez entendu le stade comment l’acclamait ? Voilà, vous savez », a résumé Quentin Merlin qui ne « peut pas rêver mieux » avec « le meilleur gardien de la Ligue 1 » pour assurer ses arrières.

Des arrières que Roberto de Zerbi n’a pas su protéger en fin de match, avec des changements douteux. A commencer par la sortie de Valentin Rongier, son homme de base depuis trois matchs. « Moi aussi je me suis posé la question », a admis l’entraîneur, qui a peut-être là commis une plus grosse erreur que celles de Delajod.