Un élève de 13 ans se suicide à cause d’une « mauvaise note » en histoire-géographie à Annaba
Une nouvelle fois, le drame frappe le monde éducatif algérien. Un jeune garçon de 13 ans, Louai, a mis fin à ses jours par pendaison, laissant sa famille et ses proches dans le désarroi. Le drame s’est noué dans la banlieue de Annaba, à Bouhamra, dans un contexte de publication des résultats scolaires.
Louai élève de troisième année moyenne au collège Jabir ibn Hayyan, était un enfant calme et apprécié de tous, selon ses proches et ses camarades. Pourtant, les récentes notes obtenues, notamment en histoire-géographie, l’auraient profondément affecté. La peur d’être grondé aurait été le déclic qui l’aurait poussé à commettre l’irréparable.
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Les circonstances exactes de ce geste désespéré restent à éclaircir. Les autorités ont ouvert une enquête pour déterminer les raisons qui ont conduit ce jeune garçon à mettre fin à ses jours. Il faut rappeler que Louai souffrait également d’une anémie, ce qui nécessitait des déplacements réguliers à l’hôpital.
Pression scolaire : un jeune élève de 13 ans met fin à ses jours à Annaba
Ce drame a suscité une vive émotion au sein de la communauté éducative et au-delà. Il soulève une nouvelle fois la question de la pression scolaire et de son impact sur la santé mentale des jeunes.
Les obsèques de Louai se sont déroulées dans un climat de grande tristesse, en présence de sa famille, de ses amis et de ses camarades de classe.
Le drame de Louai est un triste rappel que la pression scolaire peut avoir des conséquences désastreuses sur la santé mentale des jeunes. Ce n’est malheureusement pas un cas isolé. De nombreux élèves, craignant la réaction de leurs parents face à leurs résultats, vivent dans un stress constant qui peut les conduire à des actes désespérés.
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Au-delà de la douleur de la famille, ce drame soulève des questions fondamentales sur notre société. Quel est le prix de l’excellence scolaire ? Sommes-nous prêts à sacrifier la santé mentale de nos enfants sur l’autel des résultats ? Il est temps de changer de paradigme et de replacer l’humain au cœur de l’éducation.