Décès de Khalef : Bencheikh récidive, Menad clarifie et les internautes réagissent

Ali Bencheikh est au cœur d’une controverse à cause du regretté Mahieddine Khalef. La dernière sortie de Djamel Menad a enflé la polémique.

Cette semaine, le football algérien a été endeuillé par la disparition de Mahieddine Khalef. Le stratège de l’exploit de Gijon face à la République Fédérale de l’Allemagne lors de la Coupe du Monde-1982 a rendu l’âme mardi dernier à l’âge de 80 ans.

Les passionnés de football en Algérie étaient curieux de savoir la réaction d’Ali Bencheikh, qui tient rancune à l’ancien sélectionneur national pour ne pas avoir la chance de jouer lors du Mondial espagnol. Dans une émission sportive diffusée sur El-Heddaf, où il travaille comme consultant, le concerné a fait une déclaration controverse.

Certes, il n’a dit rien de mal sur le défunt. Mais il l’a accusé indirectement de régionalisme. « J’ai toujours dit que la Fédération algérienne de football à l’époque (en 1982) aurait dû nommer un entraineur étranger de renom pour éviter le régionalisme. Je ne tiens aucune rancune envers Khalef et je prie Dieu de lui accorder sa sainte miséricorde, mais maintenant qu’il est mort, certains doivent dire la vérité pourquoi je n’avais pas joué lors de la Coupe du Monde-1982 », dira-t-il.

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Menad fait enfler la polémique…

Ayant assisté à l’enterrement de Mahieddine Khalef au cimetière d’El-Alia, Djamel Menad a répondu à ceux qui critiquaient le défunt. Sans citer son nom, il a fait allusion à Ali Bencheikh.

« Tenir de tels propos pour justifier ton éviction de l’équipe nationale, ce n’est pas un comportement d’homme. C’est un manque de professionnalisme », a-t-il déclaré aux médias algériens au cimetière.

Le moins que l’on puisse dire, est que la déclaration de l’ancien buteur de l’équipe d’Algérie a enflé la polémique. Rappelons que Mohamed Maouche, responsable à la FAF en 82, a révélé que Bencheikh n’avait pas été utilisé lors de la Coupe du Monde en Espagne car il ne s’entrainait pas comme il se doit au Mouloudia à l’époque.

… Avant de faire son mea-culpa

Il faut dire que la déclaration de Djamel Menad, qui s’est répandue comme une trainée de poudre sur les réseaux sociaux, a tellement enflammé la toile qu’elle a suscité une réaction du concerné. Ce dernier, a tenu à apporter sa précision.

« Je n’ai visé personne dans ma déclaration. Je ne suis pas une personne qui cherche le buzz ou crée la zizanie. Moi aussi, j’avais été lésé dans ma carrière, que ce soit en sélection où les équipes avec lesquelles j’avais évolué, mais je ne m’en étais jamais plaint. J’avais toujours respecté les choix des entraineurs », s’est-t-il rétracté.

Selon des commentaires des internautes, Ali Bencheikh aurait dû tourner la page. 42 ans après, ça ne sert absolument à rien de parler de sa mise à l’écart lors de la Coupe du Monde-1982.