Sport

Ligue des champions : Rassurante ou trop facile, on la place où cette victoire du PSG ?

La moindre des choses, et en même temps un soulagement certain. Avant cette rencontre de Ligue des champions face à Salzbourg, mardi soir, personne n’imaginait un autre résultat qu’une victoire pour le PSG, sur cette pelouse où Brest était venu s’amuser au début du mois d’octobre (0-4). Mais comme il ne faut apparemment jurer de rien avec cette équipe, qui n’avait plus gagné depuis la 1ère journée face à Gérone et incapable de battre Nantes et Auxerre dernièrement en championnat, une pointe de doute subsistait quand même.

Mise à l’abri tardive

Au final, les Parisiens ont affiché une supériorité très nette, et ont enfin renoué avec la victoire sur la scène européenne (0-3). De quoi rassurer tout le monde ? Un peu, tout de même, puisqu’un sursaut était indispensable, sous peine de dire adieu à la course aux barrages, ce qui aurait été une vraie humiliation à ce stade de la compétition.

Mais il convient de ne pas oublier la faiblesse abyssale de l’adversaire, qui a livré une prestation dans la lignée de ce qu’on avait vu de lui lors des premières journées. Gentillets dans les duels, assez aimables pour laisser des espaces malgré un bloc reculé, les Autrichiens n’ont pas fait grand-chose pour contrarier les plans parisiens. Ce qui n’a pas empêché le PSG de devoir attendre la 72e minute et le but de Nuno Mendes pour se mettre à l’abri, confirmant ses difficultés structurelles à convertir ses temps forts au tableau d’affichage.

Pas sorti des ronces

« Pour être honnête, je ne pense pas qu’on a été meilleur que face à l’Atletico ou au PSV. Même pire », a débriefé après la rencontre Luis Enrique, comme à son habitude plus sévère dans la victoire que dans la défaite. L’Espagnol ne digère pas les résultats précédents, ce nul et cette défaite concédés au Parc des Princes lors desquels son équipe méritait mieux, selon lui.

« Ce sont les caprices du football de faire nul contre le PSV, de perdre contre Madrid et de gagner aujourd’hui (mardi), a-t-il poursuivi. Nous n’avons pas le nombre de points que l’on devrait avoir. J’accepte qu’il y ait une marge de progression nécessaire. »

Mais Luis Enrique ne crache pas sur cette victoire, bien sûr, et notamment sur ce troisième but signé Désiré Doué, au terme d’une action limpide et clinique. « Une œuvre d’art, apprécie l’ancien coach du Barça. Cela montre comment on peut se défaire d’un pressing haut. Je répète, c’est une œuvre d’art. »

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Voilà donc les Parisiens relancés, mais pas sortis des ronces pour autant. Vingt-cinquièmes avant cette journée, ils n’ont gagné qu’une petite place au classement… qu’ils pourraient perdre dès ce mercredi soir si Feyenoord tape le Slavia Prague, ce qui semble dans ses cordes. Il faudra encore au moins une victoire pour ne pas subir l’affront d’une élimination dès le premier tour, et le prochain adversaire se nomme Manchester City. Au point où il en est, le PSG doit de toute façon prouver qu’il mérite d’aller plus loin dans cette compétition.