Alerte rouge : le monoxyde de carbone tue sans prévenir, comment s’en protéger ?

En Algérie, les intoxications au monoxyde de carbone sont un fléau qui ne cesse de faire des victimes. Surnommé le « tueur silencieux », ce gaz, inodore et incolore, endeuille des centaines de familles chaque année. 

Alors que l’hiver vient à peine de s’installer, le bilan est déjà lourd ! Les statistiques récentes de la Protection civile révèlent une augmentation inquiétante des décès dus à l’intoxication au monoxyde de carbone. En quelques semaines seulement, plusieurs dizaines de vies ont été emportées dans de nombreuses wilayas à travers le pays.

Les causes courantes de ces incidents tragiques incluent des conduits obstrués, souvent par des nids d’oiseaux, ou une mauvaise installation des appareils de chauffage. Voici un état des lieux d’un problème national et des efforts déployés pour y remédier.

Le monoxyde de carbone : un ennemi invisible qui tue en silence en Algérie

Alors que l’hiver s’installe progressivement, et que les températures baissent, les chauffages se rallument en Algérie. Tout appareil thermique utilisant un combustible contenant du carbone est susceptible de provoquer une intoxication au monoxyde de carbone. Notamment :

• Les chauffages fonctionnant au gaz : incluant les chaudières, chauffe-bains et poêles à gaz, sont très répandus dans les foyers algériens ;
• Les chauffages et cheminées au bois ou au charbon : les poêles, inserts et cheminées à bois ou à charbon produisent également du monoxyde de carbone ;
• Les chauffages fonctionnant à l’essence ou au fuel (fioul) : les radiateurs à fuel dégagent également ce gaz mortel ;

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À tous ces systèmes, un danger en commun : en cas de combustion mal maitrisée, ils peuvent produire du monoxyde de carbone, un gaz inodore, incolore, mais hautement toxique. 

Intoxication au monoxyde de carbone : mesures de sécurité et initiatives de sensibilisation

Pour contrer ce fléau qui ne cesse de prendre de l’ampleur en Algérie, plusieurs campagnes de sensibilisation sont organisées. Le ministère de l’Enseignement supérieur, en collaboration avec la Direction générale de la Protection civile et le groupe Sonelgaz a lancé une compagne nationale ciblant les universités.

Cette initiative vise à informer les étudiants et enseignants sur les risques et les solutions préventives, notamment l’installation de détecteurs de monoxyde de carbone. 

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Par ailleurs, pour réduire les risques liés au monoxyde de carbone, il est crucial de respecter un ensemble de mesures préventives :

• Vérifier régulièrement l’état des installations de chauffage ;
• Maintenir une ventilation adéquate dans les logements ; 
• Entretenir les chaudières, chauffe-eaux et chauffe-bains ;
• Ramoner les cheminées et conduits au moins une fois par an ; 
• Installer des détecteurs de monoxyde de carbone ; 
• Vérifier les joints et les raccords ; 
• Éviter le bricolage non sécurisé ;

En somme, ces simples gestes de sécurité peuvent sauver des vies et prévenir l’intoxication au redoutable tueur silencieux, le monoxyde de carbone.