France

Toute l’info en deux minutes : Macron écarte RN et LFI, dangereux médicaments anti-rhume et grosse amende pour Orange

Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap pour vous aider à y voir plus clair.

Ce mardi, la France se réveille une nouvelle fois sans fumée blanche au-dessus de Matignon. Emmanuel Macron poursuit donc ses consultations pour nommer un Premier ministre, un peu moins d’une semaine après la censure contre Michel Barnier. Après avoir enchaîné jusqu’à hier des réunions camp par camp, le chef de l’Etat va recevoir à 14 heures les chefs de partis et présidents de groupes parlementaires de la plupart des forces politiques du pays dans une même salle de l’Élysée, mais sans le RN et LFI. Et à gauche la participation à cette réunion crée de très forts remous. Les socialistes, écologistes et les communistes, membres du Nouveau Front populaire, seront bien là. Mais les Insoumis qui avaient déjà décliné une invitation lundi à l’Elysée, n’ont pas été invités et reprochent à leurs alliés d’aller négocier.

Il va falloir changer nos habitudes en cas de nez qui coule. Considérés comme dangereux, huit célèbres traitements anti-rhume ne sont désormais plus en vente libre. Les autorités sanitaires rendent en effet obligatoires à partir de mercredi la présentation d’une ordonnance en pharmacie pour se les voir délivrer. Sont concernés Actifed Rhume, Actifed Rhume jour et nuit, Dolirhume Paracétamol et Pseudoéphédrine, Dolirhumepro Paracétamol Pseudoéphédrine et Doxylamine, Humex Rhume, Nurofen Rhume, Rhinadvil Rhume, Ibuprofène/Pseudoéphédrine, Rhinadvilcaps Rhume Ibuprofène/Pseudoéphédrine. Ces médicaments font l’objet de nombreuses critiques, à commencer par l’ANSM elle-même, car ils peuvent provoquer de graves effets secondaires comme des AVC et des infarctus, même si cela reste tout de même très rare.

Orange va devoir ouvrir en grand son porte-monnaie. L’opérateur téléphonique a été condamné ce mardi à 50 millions d’euros d’amende par la Cnil pour des publicités non consenties aux allures d’e-mails envoyées à ses millions d’abonnés. L’autorité de protection de la vie privée, également compétente en matière d’utilisation des données personnelles dans la publicité, espère en outre qu’en tapant ainsi sur les doigts d’Orange cela agira comme un « avertissement » vis-à-vis des autres opérateurs.