France

Election présidentielle 2027 : Mélenchon réfute toute « intention obsessionnelle » de se présenter

Lundi, lors d’une réunion publique à Redon (Ille-et-Vilaine) devant 700 militants, Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise (LFI), a nié vouloir briguer une nouvelle fois la présidence, tout en appelant à la démission d’Emmanuel Macron. « Si, avec mes camarades, je demande la destitution du président de la République, ce n’est pas parce que j’ai l’intention obsessionnelle d’aller me casser la tête à faire ce boulot », a-t-il affirmé.

Jean-Luc Mélenchon, triple candidat à l’élection présidentielle, a défendu la mise en place d’un « référendum révocatoire », permettant aux citoyens de révoquer un élu en cours de mandat sous certaines conditions. « N’importe quel élu, n’importe où, doit pouvoir être retiré de son mandat en cours de route », a-t-il déclaré, évoquant le général de Gaulle, qui avait démissionné en 1969 après un référendum perdu. « Ça, c’est respecter la démocratie et le peuple français », a-t-il salué.

« Pas de compromis »

Depuis la censure du gouvernement de Michel Barnier, LFI redouble d’efforts pour exiger le départ du chef de l’Etat. Après avoir échoué à lancer une procédure de destitution au Parlement, les Insoumis se positionnent comme la seule force de gauche refusant de rencontrer Emmanuel Macron, critiquant leurs alliés socialistes, écologistes et communistes pour leurs ouvertures au dialogue. « On ne fait pas de compromis avant d’avoir discuté, on ne cède pas avant de résister », a prévenu Jean-Luc Mélenchon.

Enfin, le leader de La France Insoumise a promis de maintenir la pression en déposant des motions de censure contre le nouveau gouvernement, tant qu’il ne sollicitera pas explicitement la confiance des parlementaires.